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Au Gabon, la fin de la dynastie Bongo

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Le nouvel homme fort du Gabon, le général Brice Oligui Nguema, saluant lors de son investiture en tant que président de transition du Gabon, à Libreville le 4 septembre 2023. © AFP

Lundi, cinq jours après la chute d’Ali Bongo, le nouveau «président de transition» du Gabon, le général Oligui Nguema, a prêté serment à Libreville. Il a promis des élections «libres et transparentes». Un bouleversement pour ce pays d’Afrique centrale où la famille Bongo détient le pouvoir depuis 1967, avec le soutien plus ou moins affiché de la France.

Mais une transition démocratique peut-elle vraiment avoir lieu sous l’égide des militaires ? Et quelles conséquences pour la diplomatie française, déjà en difficulté sur le reste du continent africain, qui connaît une série de coups d’États ?

Dans cet épisode de L’Heure du Monde, Cyril Bensimon, journaliste spécialiste de l’Afrique au Monde, nous explique comment les militaires ont accédé au pouvoir, pourquoi la population gabonaise semble satisfaite de la fin du règne des Bongo et quelles sont les conséquences pour la diplomatie française.

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