Accueil / Articles Afrique / Après la désignation d’Amadou Ba comme candidat BBY, Aly Ngouille Ndiaye démissionne

Après la désignation d’Amadou Ba comme candidat BBY, Aly Ngouille Ndiaye démissionne

Temps de lecture
Macky Sall et Amadou Ba © DR

Le ministre sénégalais de l’Agriculture, de l’Équipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye, a annoncé sa démission du gouvernement et de son rôle au sein de l’Alliance pour la République (APR), le parti politique dirigé par Macky Sall, selon un communiqué émis par le service de communication de son ministère.

Cette décision intervient à la suite de la nomination, ce samedi, du premier ministre actuel, Amadou Ba, en tant que candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY, Unis pour l’espoir, majorité) pour l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024, comme l’ont rapporté les médias locaux.

L’actuel chef du gouvernement sénégalais, Amadou Ba, a été désigné comme le candidat de la coalition BBY par le président Macky Sall. Lors d’une déclaration samedi 9 septembre à Dakar, Macky Sall a révélé qu’Amadou Ba était le seul candidat présenté par la coalition BBY pour cette élection cruciale. Cette décision intervient après plus d’un mois de consultations au sein de la coalition présidentielle, qui a été entamée suite à la décision de Macky Sall de ne pas se présenter pour un troisième mandat à la présidence.


Âgé de 62 ans, Amadou Ba, un technocrate chevronné, s’est imposé naturellement en tant que candidat, ayant occupé le poste de chef du gouvernement depuis septembre 2022. Il a forgé sa réputation politique lors de son passage au ministère des Finances, où il a dirigé avec succès le programme économique phare du premier mandat de Macky Sall, le « Plan Sénégal émergent » (PSE). Plus tard, il a également assumé la fonction de ministre des Affaires étrangères.

Le président Macky Sall a souligné que sa décision de choisir Amadou Ba comme candidat de la coalition BBY à la présidentielle de février prochain était motivée par le souci de maintenir la continuité dans la mise en œuvre des politiques publiques liées au PSE.

Dans ses propres mots, le chef de l’État a déclaré : «Après avoir recueilli les avis de toutes les parties concernées et pris en compte toutes les suggestions, nous avons mis en avant la préservation de la République et de la démocratie, la sauvegarde de la paix et de la stabilité pour la poursuite des politiques publiques basées sur les fondements du Plan Sénégal émergent».

Lire aussi : Tout comprendre de la crise au Sénégal

Recommandé pour vous

Élections législatives : les Sénégalais sont appelés aux urnes ce dimanche

Afrique, Politique - Les citoyens sénégalais sont appelés aux urnes, ce dimanche, pour élire les 165 députés de l’Assemblée nationale.

Référendum constitutionnel : le peuple gabonais face à son destin

Afrique, Politique - Les Gabonais sont appelés à se prononcer sur un projet de constitution élaboré à l’issue du dialogue national d’avril dernier.

Violences électorales : Ousmane Sonko appelle à la vengeance

Afrique, Monde, Politique - Ousmane Sonko déclare que Barthélémy Dias et sa coalition ne doivent plus battre campagne dans ce pays.

L’inacceptable à Maputo

Edito - Un mois après la présidentielle perdue par le pouvoir tenu par des apparatchiks du Frelimo, le Mozambique se trouve au bord du précipice.

Cameroun : Paul Biya, de retour après sept semaines d’absence

Afrique, Politique - , le président Paul Biya est de retour dans son pays, après plusieurs semaines d’absence et de rumeurs alarmantes sur sa santé.