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Angola : le MPLA du président João Lourenço remporte les élections

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João Lourenço, président de l'Angola © DR

Le Mouvement populaire pour la libération de l’Angola (MPLA) du président João Lourenço a remporté les élections générales en Angola, tenues mercredi dernier. Il a raflé 51,7 % des voix, après le dépouillement de 97,03% des votes, selon la dernière mise à jour de la Commission nationale électorale (CNE).

Le MPLA, qui partait favori, a obtenu environ 3.163.000 voix, décrochant 124 sièges sur les 220 que compte l’Assemblée nationale. Cela signifie qu’il a perdu une vingtaine de sièges par rapport à la législature précédente. Malgré cela, il dispose d’une majorité suffisante pour élire Lourenço comme nouveau président pour les cinq prochaines années.

De son côté, le principal parti d’opposition, l’Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola (UNITA), qui a obtenu 44,5% des voix, sort de ce scrutin avec 90 sièges, soit près de 40 de plus que ceux obtenus lors des élections de 2017.

L’UNITA a été le grand vainqueur à Luanda avec 62,59% des voix contre 33% pour le MPLA, qui a attribué ces résultats dans la capitale à la forte abstention des électeurs (environ 54%). De même, l’UNITA a annoncé ce jeudi qu’elle acceptera le résultat des élections.

Bien que les autres formations aient obtenu des résultats résiduels, elles ont toutes amélioré leurs chiffres par rapport aux élections précédentes. Le Parti de la rénovation sociale (PRS) conservera ses deux députés à l’Assemblée, tandis que le Front national de libération de l’Angola (FNLA) en ajoute un et que le nouveau venu, le Parti humaniste d’Angola (PHA), fait son entrée à l’Assemblée avec deux sièges.

Le grand perdant des élections a été la coalition Convergence large pour le salut de l’Angola (CASA-CE), qui ne sera pas représentée à l’Assemblée, alors qu’elle comptait 16 députés dans la législature précédente. L’Alliance nationale patriotique (APN) et le Parti national pour la justice en Angola (P-NJANGO) ne seront pas non plus représentés lors de la revalidation du mandat du président Lourenço, dont le parti a monopolisé la politique du pays africain depuis son indépendance du Portugal en 1975.

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