AIF 2024 : l’Italie accorde un financement de 400 millions d’euros à la BAD
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La Banque africaine de développement (BAD) et l’Italie ont précédé, ce jeudi, à la signature officielle du plan Mattei et de la plateforme croissance et résilience pour l’Afrique. Cet accord entre dans le cadre d’un engagement pris par le gouvernement italien lors de la réunion du G7, a indiqué la vice-présidente de l’institution financière, Hassatou Diop N’Sele. Ainsi, un fonds de 400 millions d’euros sera mis à la disposition de la BAD.
Selon elle, cette somme vise à financer des équipements essentiels pour moderniser les infrastructures et renforcer les capacités locales. Hassatou Diop N’Sele a ajouté qu’en plus de cette enveloppe un fonds judiciaire, doté de 142 millions d’euros, a été mis en place pour soutenir des projets d’adaptation et d’atténuation climatiques, un enjeu crucial pour le continent face aux défis environnementaux.
Ces financements incluent également des subventions et une assistance technique, visant à promouvoir une économie plus résiliente et durable. Les fonds seront alimentés non seulement par les économies africaines, mais aussi par les contributions de partenaires internationaux.
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La Vice-président de la BAD a souligné que ces accords illustrent la solidarité et l’engagement des actionnaires envers le développement du continent africain. « Ces initiatives sont en ligne avec nos objectifs stratégiques, qui incluent la lutte contre les changements climatiques, la promotion de la sécurité alimentaire, et l’amélioration des conditions de vie », a-t-il déclaré.
Pour sa part, la représentant du Plan Mattei, Guiseppe Venneri, s’est réjoui de cet accord tout en qualifiant ce partenariat d’équité. Il a soutenu que cette signature s’inscrit dans le cadre d’un partenariat décennal.
Ce soutien financier massif réaffirme l’importance des partenariats globaux pour relever les défis structurels et environnementaux auxquels fait face l’Afrique. Avec de tels engagements, l’Afrique se positionne progressivement comme un acteur clé de l’économie mondiale, tout en répondant aux impératifs de durabilité.