Temps de lecture : 3 minutes

Accueil / Articles Afrique / Afrique / Économie / Afrique du Sud : une nouvelle loi pour booster les projets énergétiques ?

Afrique du Sud : une nouvelle loi pour booster les projets énergétiques ?

Temps de lecture : 3 minutes


Temps de lecture : 3 minutes

Le gouvernement d’Afrique du Sud cherche à créer une nouvelle loi pour accélérer ses projets énergétiques. Cette démarche vise à augmenter la capacité de production d’énergie et de mettre fin aux coupures de courant récurrentes dans le pays. Ces dernières sont causées par la vétusté des centrales électriques au charbon, un manque d’investissement dans de nouvelles solutions et une politique lente pour encourager les fournisseurs privés.

Cependant, des efforts sont en cours pour renforcer les sources énergétiques nécessaires. C’est ce qu’a assuré le Comité national de crise énergétique (CNCE), mis en place par le président, Cyril Ramaphosa. Selon le comité, le projet de loi précité serait bientôt soumis au Parlement. Il permettra l’accélération de plusieurs projets, mais aussi la mise en place d’une action décisive et coordonnée pour gérer la crise énergétique.

Le CNCE reproche néanmoins à la bureaucratie de compliquer et d’aggraver la situation actuelle. Il estime que le cadre réglementaire en vigueur n’est pas adapté pour faire face à la pénurie d’énergie.

Dans sa note, le comité a salué les progrès réalisés dans le cadre du plan d’action pour l’énergie présenté par le président en juillet dernier. Il s’agit notamment d’augmenter les exigences en matière de licences pour les projets privés de production intégrée et l’importation d’énergie. Cyril Ramaphosa compte d’ailleurs rencontrer des acteurs clés cette semaine pour discuter de solutions pour faire face aux coupures d’électricité les plus graves jamais enregistrées dans le pays.

Par ailleurs, dans une réunion récente des dirigeants des partis politiques, des experts ont révélé que les pénuries d’énergie risquent de se poursuivre jusqu’au moins 2024.

Le parti d’opposition principal, l’Alliance démocratique, a ainsi menacé d’intenter une action en justice pour mettre fin aux augmentations tarifaires extravagantes, approuvées par le régulateur de l’énergie. Il martèle aussi que les coupures d’électricité permanentes doivent être déclarées illégales, car elles violent les dispositions de la constitution.

De leur côtés, les dirigeants des partis d’opposition mineurs et certaines entreprises ont dirigé leur colère vers le PDG sortant d’Eskom, Andre de Ruyter, et au ministre des entreprises publiques, Pravin Gordhan. Selon eux, derniers doivent également être poursuivit en justice et leur imputent la crise energétiques du pays.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire

Recommandé pour vous


Photo d'illustration © DR

Algérie : le parti au pouvoir remporte les élections

Ce mardi 15 juin, l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) a…

Gaz naturel : le Maroc capte près de 20% des exportations espagnoles via le GME

Maroc-Nigéria : début imminent de la construction du gazoduc

Ce mardi 15 juin, Yusuf Usman, directeur général de la Nigerian National P…

Un militaire ivoirien, à Abidjan en avril 2015 (Photo d'illustration) © AP Photo/Schalk van Zuydam

Côte d’Ivoire : plusieurs militaires tués à la frontière avec le Burkina Faso

Ce samedi 12 juin, une nouvelle attaque a eu lieu en Côte d’Ivoire, à la f…

Abderrazak Makri, président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), principal parti islamiste en Algérie, lors d'une conférence de presse à Alger, le 29 septembre 2019 © AFP

Législatives en Algérie : le principal parti islamiste revendique la victoire

Ce dimanche 13 juin, moins de 24 heures après la fermeture des bureaux de …

kadi tabbou

Algérie : des arrestations avant le scrutin de samedi

L'opposant Karim Tabbou et les journalistes Ihsane El Kadi et Khalid Drare…

Chars français quittant la ville de Gao (Mali) lors de l’opération Gustav, le 6 avril 2013 © AFP

Mali : la France amorce son désengagement

C'est une annonce qui était attendue : la France va se désengage…