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Afrique du Sud : une nouvelle loi pour booster les projets énergétiques ?

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Le gouvernement d’Afrique du Sud cherche à créer une nouvelle loi pour accélérer ses projets énergétiques. Cette démarche vise à augmenter la capacité de production d’énergie et de mettre fin aux coupures de courant récurrentes dans le pays. Ces dernières sont causées par la vétusté des centrales électriques au charbon, un manque d’investissement dans de nouvelles solutions et une politique lente pour encourager les fournisseurs privés.

Cependant, des efforts sont en cours pour renforcer les sources énergétiques nécessaires. C’est ce qu’a assuré le Comité national de crise énergétique (CNCE), mis en place par le président, Cyril Ramaphosa. Selon le comité, le projet de loi précité serait bientôt soumis au Parlement. Il permettra l’accélération de plusieurs projets, mais aussi la mise en place d’une action décisive et coordonnée pour gérer la crise énergétique.

Le CNCE reproche néanmoins à la bureaucratie de compliquer et d’aggraver la situation actuelle. Il estime que le cadre réglementaire en vigueur n’est pas adapté pour faire face à la pénurie d’énergie.

Dans sa note, le comité a salué les progrès réalisés dans le cadre du plan d’action pour l’énergie présenté par le président en juillet dernier. Il s’agit notamment d’augmenter les exigences en matière de licences pour les projets privés de production intégrée et l’importation d’énergie. Cyril Ramaphosa compte d’ailleurs rencontrer des acteurs clés cette semaine pour discuter de solutions pour faire face aux coupures d’électricité les plus graves jamais enregistrées dans le pays.

Par ailleurs, dans une réunion récente des dirigeants des partis politiques, des experts ont révélé que les pénuries d’énergie risquent de se poursuivre jusqu’au moins 2024.

Le parti d’opposition principal, l’Alliance démocratique, a ainsi menacé d’intenter une action en justice pour mettre fin aux augmentations tarifaires extravagantes, approuvées par le régulateur de l’énergie. Il martèle aussi que les coupures d’électricité permanentes doivent être déclarées illégales, car elles violent les dispositions de la constitution.

De leur côtés, les dirigeants des partis d’opposition mineurs et certaines entreprises ont dirigé leur colère vers le PDG sortant d’Eskom, Andre de Ruyter, et au ministre des entreprises publiques, Pravin Gordhan. Selon eux, derniers doivent également être poursuivit en justice et leur imputent la crise energétiques du pays.

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