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Afrique/Chine : endettés jusqu’au cou!
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L’influence économique de la Chine dans le monde ne cesse de croître. C’est encore plus marqué en Afrique. L’empire du Milieu dispose de nombreux leviers d’influence, dont les prêts massifs qu’il octroie à l’étranger. Ils lui ont permis de devenir un créancier majeur dans les pays en développement.
Les créanciers chinois (public et privé) représentaient 12% de la dette extérieure des pays africains en 2020, soit 84 milliards de dollars. Des montants colossaux assortis de conditions obscures, suscitant des critiques acerbes des pays occidentaux qui mettent régulièrement en garde contre le « piège de la dette chinoise ».
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Un fort endettement de certains pays africains envers la Chine
Certains pays sont plus exposés que d’autres vis-à-vis de la Chine. Parmi les pays africains les plus endettés figurent l’Angola, l’Éthiopie et le Kenya. En rapportant le niveau d’endettement à la taille de l’économie, les pays d’Afrique subsaharienne sont les plus dépendants de Pékin. Dans cette région, la dette extérieure contractée auprès de la Chine atteignait en moyenne 5% du revenu national brut en 2020, selon la Banque mondiale. Les pays les plus exposés sont Djibouti et l’Angola, dont la dette envers la Chine dépasse 40% de leur richesse nationale respective. D’autres pays de cette région tels que le Congo, la Zambie et le Mozambique sont également fortement endettés.
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Cette situation n’est pas sans conséquence. La dépendance des pays en développement envers la Chine peut parfois se traduire par une perte d’indépendance économique et politique. En effet, ces pays peuvent être obligés de prendre des décisions qui vont dans le sens des intérêts chinois pour rembourser leur dette. Il est important pour ces pays de trouver un équilibre entre leur besoin de financement et leur souveraineté.
L’année dernière, la Chine a annulé des prêts en faveur d’un certain nombre de pays africains. Malgré cette décision, la réalité de l’endettement croissant de l’Afrique demeure inchangée. La position géopolitique de la Chine et des États-Unis suscite des interrogations quant à une éventuelle intervention des puissances mondiales ou des institutions financières internationales pour traiter les facteurs systémiques qui alimentent la résurgence de la dette africaine.
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