AES : création d’une Force conjointe anti-terroriste
Les dirigeants militaires du Niger, du Mali et du Burkina Faso, regroupés au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES), ont conjointement annoncé à Niamey la mise en place d’une Force conjointe pour faire face aux groupes terroristes. Cette initiative vise à renforcer la sécurité dans la région et à répondre aux défis sécuritaires urgents.
La « Force conjointe des pays de l’AES » sera rapidement opérationnelle, comme l’a souligné le général Moussa Salaou Barmou, chef d’état-major des armées du Niger. Cette décision découle des réunions antérieures des Hauts fonctionnaires et des ministres de l’AES à Ouagadougou en février dernier. Ces rencontres ont généré plusieurs propositions et recommandations, s’inscrivant dans une démarche visant à stabiliser et développer de manière intégrée l’espace de l’Alliance des États du Sahel.
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Selon l’Agence nigérienne de presse (ANP), la réunion à Niamey constituera une plateforme cruciale pour examiner les propositions et recommandations formulées par les experts et ministres des pays membres. L’objectif ultime est de définir un Schéma de Force capable de sécuriser efficacement le territoire de l’Alliance des États du Sahel.
L’AES, établie en septembre 2023, représente un pacte de défense mutuelle entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Cette alliance vise à renforcer la coopération sécuritaire entre les nations membres pour faire face aux menaces communes.