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Algérie : dissolution de l’Assemblée nationale
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Dimanche 21 février, à la veille du deuxième anniversaire du Hirak, le président algérien Abdelmajid Tebboune a dissous l’Assemblée populaire nationale (APN), la Chambre basse du Parlement. Le mandat de cette dernière devait expirer en 2022. Ainsi, cette dissolution ouvre la voie à des élections législatives anticipées. Selon la Constitution algérienne, les élections doivent avoir lieu dans un délai de trois mois. Dans le cas où elles ne peuvent être organisées avant cette échéance, le scrutin peut être repoussé pour une durée unique de trois mois. Pour l’instant, aucune date n’a encore été fixée pour le scrutin.
Par ailleurs, Tebboune a également présenté dimanche un remaniement ministériel « minimaliste ». Ont été touchés par ce remaniement, le ministre de l’Énergie, Abdelamadjid Attar et celui de l’Industrie, Ferhat Aït Ali, très critiqué pour sa gestion du dossier de la relance de l’industrie automobile. Arezki Berraki (Ressources en eau), Mohamed Hamidou (Tourisme), Nassira Benharrats (Environnement) et Farouk Chiali (Travaux publics) ont aussi été limogés.
Notons que ce lundi 22 février, des milliers de manifestants ont défilé à Alger, et d’autres rassemblements ont eu lieu dans le pays, à l’occasion du deuxième anniversaire du Hirak. Des barrages de police ont été mis en place sur plusieurs axes routiers menant à la capitale et un impressionnant dispositif policier a été déployé en centre-ville.