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Libye : une paix définitive recherchée en terre marocaine
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Le processus de paix libyen avance doucement, mais sûrement. En pleine crise depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, les délégations du Haut Conseil d’État et de la Chambre des représentants libyens se sont mises d’accord, samedi à Bouznika, sur la formation et la nomination d’équipes de travail réduites pour prendre des mesures pratiques au sujet des occupants des postes de souveraineté. Dans le communiqué final sanctionnant les travaux d’un nouveau round du dialogue interlibyen, les deux parties indiquent qu’il a été procédé, lors de cette réunion, à la révision de ce qui a été convenu concernant la mise en œuvre de l’article 15 de l’accord politique de Skhirat de 2015.
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8 jours pour déposer les candidatures
Le processus de candidatures aux sept postes dits « de souveraineté » sera ouvert du 26 janvier au 2 février. Les équipes de travail veilleront notamment à l’élaboration des formulaires de candidature et inviteront les candidats à présenter leurs dossiers qui doivent répondre aux critères et conditions convenus. À noter que ces équipes vont également s’assurer de la conformité des candidatures avec les critères et conditions mis en place comme elles recevront les formulaires de candidature et les curriculum vitae des candidats. Le but du processus est de pouvoir désigner dans les plus brefs délais les titulaires de ces postes stratégiques afin que le gouvernement exécutif, qui doit être élu cette semaine à Genève, puisse « collaborer aisément » avec les nouveaux dirigeants.
On peut dire que ce sont là des postes liés à des institutions névralgiques puisqu’il s’agit des hautes instances du pays, à savoir le gouverneur de la Banque centrale, le procureur général et les présidents de l’Autorité de contrôle administratif, de l’Instance nationale de lutte contre la corruption, de la Haute commission électorale libyenne et de la Cour suprême.
Une fois le processus finalisé, les candidatures seront présentées à des représentants du Parlement basé dans l’Est et du Gouvernement d’union nationale (GNA) basé à Tripoli, selon la déclaration conjointe lue devant la presse samedi à Bouznika.
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Le Maroc, un médiateur apprécié
Le dialogue politique organisé au Maroc est destiné à contribuer au processus de règlement en Libye. Deux autorités s’y disputent le pouvoir, sur fond d’implications étrangères : le Gouvernement d’union nationale (GNA) à Tripoli, reconnu par l’ONU, et un pouvoir incarné par Khalifa Haftar, homme fort de l’Est.
Ce n’est pas la première fois que les belligérants du conflit libyen se retrouvent en terre marocaine. Ce nouveau round du dialogue s’inscrit dans le sillage des séances précédentes tenues par les deux parties en septembre, octobre et novembre 2020 à Bouznika et à Tanger, couronnées par la conclusion « d’accords globaux sur les critères et les mécanismes pour occuper les postes de souveraineté, prévus par l’article 15 de l’Accord politique libyen conclu en décembre 2015 à Skhirat« .
Au terme de leurs travaux samedi, les membres des deux délégations ont tenu à exprimer leurs remerciements et leur estime au roi Mohammed VI et au Royaume du Maroc pour le soutien continu aux efforts en faveur de la stabilité de la Libye.
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