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RDC : vers une grave crise institutionnelle ?

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Des incidents ont éclaté lundi dans l’enceinte du Parlement à Kinshasa au lendemain de l’annonce par le chef de l’État congolais de la fin de la coalition au pouvoir. Tout le mobilier de la tribune – tables et chaises – a en effet été cassé, ont constaté des journalistes sur place.



Le président Tshisekedi a annoncé dimanche la fin de la coalition au pouvoir qu’il formait avec la majorité parlementaire de son prédécesseur Joseph Kabila. Le chef de l’État a ajouté qu’il souhaitait rechercher une nouvelle majorité à l’Assemblée nationale, faute de quoi il se réservait la possibilité de dissoudre la chambre basse.



Selon le Front commun pour le Congo (FCC) de Kabila, les décisions «unilatérales» du chef de l’État «violent gravement la Constitution». Le FCC rappelle qu’il avait «une majorité absolue issue des élections de 338 députés sur 500» début 2019 après le scrutin de décembre 2018 et l’accord de coalition.



La République démocratique du Congo «ne peut pas se permettre une crise institutionnelle grave», a affirmé lundi devant le Conseil de sécurité l’émissaire de l’ONU pour ce pays, Leila Zerrougui, en mettant en garde contre les conséquences du conflit actuel s’il devait durer.


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