Temps de lecture : 2 minutes

Accueil / Articles Afrique / Afrique / La CAN, vraiment une valeur sûre pour le pays organisateur ?

La CAN, vraiment une valeur sûre pour le pays organisateur ?

Temps de lecture : 2 minutes


Temps de lecture : 2 minutes

Après plusieurs reports, le Cameroun organisera la CAN du 9 janvier au 6 février prochain. Pour le pays, ce tournoi lui offre aussi une visibilité sur le plan international. En revanche, sur le plan économique, les effets peuvent être limités, surtout dans le contexte du covid. Après deux ans de crise du coronavirus, les chefs d’entreprises camerounais espèrent entrevoir une lueur au bout du tunnel avec la CAN.

Temps de lecture : 2 minutes

Les supporters sénégalais, égyptiens et marocains ont retenu leur souffle jusqu’au coup de sifflet final du match de Premier League entre Chelsea et Liverpool. Le résultat du match leur importait peu. En revanche, Sadio Mané, Edouard Mendy, Mohamed Salah… pièces maîtresses de leurs équipes nationales jouaient gros à une semaine de l’ouverture de la Coupe d’Afrique des Nations.



Prévue initialement en 2021, la compétition a été reportée en 2022 en raison de la pandémie. Cette dernière restera une menace durant les quatre semaines de compétition. Au bout, le vainqueur repartira avec le trophée mais aussi un chèque de plusieurs millions de dollars. Tenant du titre, l’Algérie avait remporté la somme de 4,5 millions de dollars.



En revanche, pour le pays organisateur, ce n’est pas toujours la garantie d’une bonne affaire. C’est encore plus le cas dans le contexte de la pandémie du coronavirus, les mesures restrictives pouvant limiter les retombées économiques de l’organisation d’un tel évènement. Les entreprises locales comptent sur l’afflux des supporters pour booster leur activité, or, les restrictions sur la mobilité imposées par certains pays vont limiter les déplacements de supporters.



Et puis, dans un pays dans lequel les infrastructures de base restent à développer, les investissements colossaux engagés dans l’organisation de la CAN soulèvent des critiques. Des sources non officielles les évaluent à 4,5 milliard d’euros. « L’effet macroéconomique de la CAN est limité. Les stades sont des investissements de prestige mais n’ont pas un impact structurant sur la vie des populations« , estime l’économiste Dieudonné Essomba, cité par l’AFP. Narcisse Mouelle Koumbi, ministre des Sports et président du Comité d’organisation de la CAN lui, a une analyse différente. « La CAN apparaît comme une activité de souveraineté, de rayonnement international et de prestige de l’État camerounais. Elle induit aussi une formidable opportunité pour l’aménagement du territoire, en termes d’infrastructures sportives, routières, hospitalières.« 



Après plusieurs reports et deux ans de crise du coronavirus, les chefs d’entreprises camerounais espèrent entrevoir une lueur au bout du tunnel avec la CAN.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire

Recommandé pour vous


NL Afrique V2

Ces pays africains vulnérables à la normalisation de la politique monétaire américaine

Warning ! Le resserrement de la politique monétaire américaine, avec pas m…

Le président bissau-guinéen Embalo

Guinée-Bissau : le président échappe à un nouveau coup de force

La série de coups de force à travers l’Afrique de l’Ouest se poursuit. Mar…

Burkina Faso : les terroristes multiplient les attaques meurtrières

Le Burkina Faso suspendu de l’Union africaine

Une délégation conjointe de la Communauté des États d’Afrique de l’Ouest (…

Trump Biden

Corruption : peut nettement mieux faire

Parmi les 20 pays les plus corrompus au monde selon l'indice de l'ONG Tran…

La Cédéao dénonce la «tentative de coup d’État» au Burkina Faso

La Cédéao dénonce la «tentative de coup d’État» au Burkina Faso

Le président du Burkina, Faso Roch Marc Christian Kaboré, a disparu depuis…

Infrastructures afrique

Afrique subsaharienne : dix ans perdus !

Deux ans après le début de la pandémie du coronavirus, l'horizon est loin …