La BAD débat autour de la résilience au Sahel
La Banque africaine de développement (BAD) organise en visioconférence les 29 et 30 novembre courant, un forum de partage des innovations et de bonnes pratiques de résilience au Sahel. Selon un communiqué de la BAD, cet événement a été initié en partenariat avec l’Alliance Sahel, le Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS), la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD), la Stratégie intégrée des Nations unies pour le Sahel (UNISS) et le Programme alimentaire mondial (PAM).
Ce forum vise à identifier et à partager les innovations technologiques et les meilleures pratiques afin de renforcer «la résilience des communautés vulnérables dans un contexte où les sources de fragilité ne cessent de se multiplier au Sahel», souligne la même source. Aussi, il a pour objectif de mettre en lumière les facteurs de succès de ces innovations, tout en évaluant l’état, les modalités et les opportunités qu’elles présentent ainsi que de proposer de nouveaux mécanismes opérationnels. De plus, les travaux de cette rencontre serviront de plateforme pour pousser la réflexion globale sur les questions portant sur «la coordination des interventions entre acteurs sur la base des contraintes relatives aux mandats et procédures particuliers de chaque intervenant en vue de mutualiser les efforts et d’optimiser les impacts».
Par ailleurs, les organisateurs ambitionnent de profiter de ce forum pour trouver des financements innovants et inclusifs, notamment en faveur des femmes, surtout qu’aujourd’hui l’insécurité et la multiplication de groupes armés monopolisent l’attention des gouvernements et mobilisent les ressources des partenaires techniques et financiers.
S’agissant des participants, ces derniers seront des représentants d’agences gouvernementales, des partenaires au développement, des partenaires non gouvernementaux (organisations de la société civile y compris celles œuvrant dans le domaine du genre, représentants des communautés, du secteur privé) et d’autres initiatives impliquées dans la mise en œuvre des projets de résilience dans la région du Sahel.