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COP 26 : pour les Africains, le compte n’y est pas

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D’ici 2030, selon un rapport de l’ONU, 118 millions d’Africains seront menacés par les conséquences de la hausse des températures. Les inondations et les sécheresses qui sont devenues fréquentes sur le continent aggravent l’insécurité alimentaire et accélèrent l’exode rural. Pour les Africains, le sommet du climat qui s’est achevé ce samedi n’a pas permis de réelles avancées.

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Parallèlement aux travaux de la COP 26 à Glasgow se tenait au Cap en Afrique du Sud la semaine africaine de l’énergie. L’occasion pour les ministres africains de rappeler que la transition énergétique ne doit pas faire oublier les autres défis des économies africaines. «Nul doute que la transition énergétique va perturber les économies africaines et les producteurs de pétrole. Les effets de la transition allant des pertes de revenus au sous-investissement dans les hydrocarbures, ce que j’appelle la malédiction de la transition, feront en sorte que l’Afrique reste à la traîne du reste du monde. Le gaz naturel africain doit bénéficier du statut de carburant de transition pour une période plus longue afin de permettre l’utilisation des réserves de gaz lors du remplacement d’un carburant à plus forte intensité carbonique tel que le charbon. La transition ne doit pas être dissociée de la nécessité de lutter contre la pauvreté énergétique», a déclaré Mohammed Amin Adam, vice-ministre de l’énergie du Ghana.




Lire aussi : Sommet climat : l’Afrique va rappeler aux pollueurs leurs promesses




 



118 millions d’Africains menacés



Avec moins de 4% des émissions de gaz à effet de serre, l’Afrique subit de plein fouet les effets du dérèglement climatique. Les inondations et les sécheresses qui sont devenues fréquentes aggravent l’insécurité alimentaire et accélèrent l’exode rural. Selon un rapport de l’ONU, d’ici 2030, 118 millions d’africains seront menacés par les conséquences de la hausse des températures. Pour les Africains, le sommet du climat qui s’est achevé ce samedi n’a pas permis de réelles avancées notamment sur les aides en faveur des pays en développement. Responsables du réchauffement climatique, les pays développés s’étaient engagés lors de la COP 21 à Paris à verser 100 milliards de dollars par an pour aider les pays pauvres à faire face aux conséquences du dérèglement climatique et à s’adapter. Ces promesses sont restées sur le papier, sachant que l’inaction fait augmenter la facture. Les pays développés rejettent également tout mécanisme pour les pertes et dommages. Moins responsables du réchauffement climatique, les pays pauvres réclament une compensation financière pour les dommages subis.


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