Temps de lecture : 2 minutes

Accueil / Articles Afrique / Afrique / L’Afrique attend les laboratoires sur le combat contre le paludisme

L’Afrique attend les laboratoires sur le combat contre le paludisme

Temps de lecture : 2 minutes


Temps de lecture : 2 minutes

Si la vaccination contre le coronavirus piétine en Afrique à l’exception de quelques rares pays, les grands laboratoires nourrissent d’autres espoirs sur le continent, principalement dans la lutte contre le paludisme. Avec un niveau d’efficacité en dessous des exigences, l’OMS a approuvé le vaccin RTS,S de GSK pour contenir une maladie qui tue plus de 260.000 enfants âgés de moins de cinq ans chaque année en Afrique. D’autres laboratoires se positionnent, dont l’allemand BioNTech qui souhaite appliquer la technologie prometteuse de l’ARN messager.

Temps de lecture : 2 minutes

Grands gagnants de la course au vaccin contre la Covid, l’américain Pfizer (allié avec BioNTech) vient de frapper un nouveau coup avec sa pilule anti-Covid jugée efficace à 89% contre les formes graves de la maladie. Si la vaccination contre le coronavirus piétine en Afrique, à l’exception de quelques rares pays, ces grands laboratoires nourrissent d’autres espoirs sur le continent, principalement dans la lutte contre le paludisme.



 



Relancer la course à la recherche



La grande majorité des décès dus au paludisme se trouve en Afrique subsaharienne. Il tue plus de 260.000 enfants âgés de moins de cinq ans chaque année sur le continent alors que l’OMS a comptabilisé 409.000 décès dans le monde en 2019. Début octobre, l’organisation a approuvé une large utilisation du vaccin RTS,S chez les enfants en Afrique subsaharienne et dans d’autres régions où la transmission du paludisme est modérée ou élevée. Un programme pilote de vaccin antipaludique en cours au Ghana, au Kenya et au Malawi depuis début 2019, a déjà touché près de 800.000 enfants.



Fabriqué par GlaxoSmithKline, le vaccin RTS,S (Mosquirix) est administré en quatre doses aux enfants âgés de 5 à 17 mois. Son efficacité est d’environ 40% contre le développement du paludisme et de 30% contre les formes sévères. Même avec une efficacité largement en dessous des exigences, l’Organisation mondiale de la santé approuve ce vaccin avec l’espoir de relancer la course à la recherche. Un vaccin contre le paludisme efficace à 75 % est à l’essai au Burkina Faso.



En juillet dernier, le laboratoire allemand BioNTech a indiqué vouloir appliquer la technologie prometteuse de l’ARN messager, utilisée pour son vaccin pionnier contre la Covid-19 avec Pfizer, au paludisme en lançant l’an prochain des essais pour un vaccin.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire

Recommandé pour vous


RDC : démission du premier ministre, Sama Lukonde

Mardi, la présidence de la République démocratique du Congo (RDC) a annoncé…

Dissolution du gouvernement en Guinée, les directeurs de cabinet en charge des affaires courantes

Dissolution du gouvernement en Guinée, les directeurs de cabinet en charge des affaires courantes

En Guinée, le chef de la junte vient de dissoudre son gouvernement. L’annon…

L'aéroport de Goma, en République démocratique du Congo, le 8 décembre 2023 AFP/Archives Guerchom Ndebo

Tensions à Goma : accusation d’attaque contre l’aéroport par le Rwanda

Des accusations émanant de l'armée de la République démocratique du Congo (…

CAN Maroc 2025 : 8 équipes disputeront le tour préliminaire des éliminatoires

Le chemin vers la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) Maroc 2025 a commencé a…

Sénégal : calmer les tensions d’abord et tenir les élections après

Sénégal : assurer la démocratie malgré les tensions préélectorales

Alors que le Sénégal se prépare pour l'élection présidentielle, le gouverne…

BAD : l’économie africaine résiliente mais essouflée par l’inflation

La Banque africaine de développement (BAD) a récemment publié son rapport «…