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129 millions de dollars décaissés pour lutter contre le mpox
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Le conseil d’administration du Fonds de lutte contre les pandémies a annoncé avoir approuvé le décaissement d’une enveloppe de 128,89 millions de dollars pour aider dix pays africains à lutter contre le mpox.
Dans son communiqué, l’institution explique que ce financement donne la priorité aux pays qui connaissent une circulation active du clade 1b du virus. Il s’agit en l’occurrence de la RDC, du Burundi, du Rwanda, de l’Ouganda, du Kenya, du Soudan, de Djibouti, de l’Éthiopie, de la Somalie et du Soudan du Sud.
La source précise que ces fonds permettront de renforcer les capacités nationales et régionales dans des domaines essentiels tels que la surveillance des maladies, le diagnostic, les réseaux de laboratoires et le personnel de santé. Ce sont autant d’éléments indispensables au renforcement de la sécurité sanitaire dans la région, tout en relevant les «défis immédiats posés par la variole simienne».
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Pour rappel, l’épidémie de mpox touche actuellement 14 pays africains, dont le Burundi, le Congo-Brazzaville et la République centrafricaine, avec la République démocratique du Congo (RDC) comme épicentre.
L’émergence d’un nouveau variant, le clade 1b, a conduit l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à désigner le mpox comme une «urgence de santé publique de portée internationale» le 14 août dernier.
Pour faire face à de telles crises, le Fonds de lutte contre les pandémies a été créé. Ce partenariat multipartite a pour objectif de renforcer les capacités de prévention, de préparation et de réponse aux pandémies dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire.
C’est le résultat d’une collaboration entre divers États, la Banque mondiale, l’OMS, d’autres agences des Nations unies, des banques multilatérales de développement, des initiatives de santé mondiales, ainsi que des organisations philanthropiques et de la société civile. Sa gouvernance est inclusive, garantissant une représentation équitable des pays du Nord et du Sud.