Terrorisme : les forces françaises éliminent de chef de Daech au Grand Sahara
Le président français Emmanuel Macron a déclaré dans la nuit du mercredi 15 au jeudi 16 septembre que les forces militaires françaises ont tué l’extrémiste Adnan Abou Walid Al-Sahraoui, chef de Daech au Grand Sahara (DGS). «Il s’agit d’un nouveau succès majeur dans le combat que nous menons contre les groupes terroristes au Sahel», a-t-il précisé dans un tweet, sans divulguer le lieu de l’opération.
Sahraoui était le chef historique de Daech dans la région du Sahel en Afrique de l’Ouest, où ses mercenaires ont ciblé des soldats américains dans une attaque meurtrière en 2017, a indiqué le bureau du président de l’hexagone. En août 2020, il avait en plus personnellement ordonné l’assassinat de six volontaires français et de leur chauffeur nigérien, ajoute la même source.
En juillet dernier, Macron avait souligné que la France commencerait bientôt à remodeler sa force dans le Sahel, où elle a été en première ligne de la lutte contre les terroristes, et qu’elle finirait par réduire de moitié sa présence militaire.
Par ailleurs, le DGS est accusé de la plupart des attaques terroristes qui ont eu et ont lieu dans la région du Mali, du Niger et du Burkina Faso. La zone des « trois frontières », point chaud, est fréquemment visée par Daech et le Groupe pour le soutien de l’islam et des musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda. Le nord du Mali est tombé sous le contrôle des extrémistes en 2012 avant que ces derniers ne soient chassés des villes en 2013 suite à une intervention militaire de la France. Cependant, le pays en question, une nation appauvrie et enclavée abritant au moins 20 groupes ethniques, continue de lutter contre les attaques extrémistes et les violences intercommunautaires, qui se propagent souvent aux pays voisins.