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Maroc/Afrique : Les promesses de la Zlecaf
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Le 30 janvier 2017, les chefs d’Etats africains ont acté le retour du Maroc dans l’Union africaine après plus de 30 ans d’absence. «Qu’il est beau le jour où l’on rentre chez soi après une longue absence», prononcera le Souverain dans son discours. Ce retour du Maroc sur le devant de la scène africaine a été balisé au cours des années précédentes par les multiples visites royales sur le continent et le renforcement des échanges entre le Royaume et le reste de l’Afrique. Les entreprises des secteurs Banque, Assurances, Immobilier, Télécommunications sont aujourd’hui fortement représentées sur le continent. Bien qu’ils restent concentrés au niveau des activités financières et bancaires, les investissements directs marocains en Afrique concentrent la moitié du flux total. Par contre, le Royaume en reçoit très peu des pays africains, seulement 3% en moyenne entre 2018 et 2020.
La Zlecaf pour booster les échanges avec l’Afrique
Au niveau du commerce, les échanges avec les pays africains ont été multipliés par 3,7 au cours des vingt dernières années mais, à près de 40 milliards de DH, ils pèsent peu dans le commerce extérieur du Maroc. Seulement 8% des exportations marocaines prennent la route des pays africains tandis que les achats en provenance de ces pays ne représentent que 4% du total des importations. En dehors des initiatives bilatérales pour renforcer les échanges, l’entrée en vigueur de la Zlecaf devrait sérieusement leur donner un coup de boost. Selon les résultats d’une étude de la Banque mondiale reprise par Bank Al-Maghrib, le Maroc serait parmi les premiers bénéficiaires de la zone de libre-échange africaine, la part de l’Afrique dans ses échanges devant passer de 7% en 2020 à 26% en 2035 pour les exportations et de 6% à 12% pour les importations. En termes de revenus réels, «le gain devrait, selon le degré de libéralisation, se situer entre 1,7% et 8,1% contre 0,22% à 2,4% en moyenne pour l’ensemble du continent».