Temps de lecture : 3 minutes

Accueil / Articles Afrique / Afrique / Nigeria : adoption d’un projet de loi pétrolier après 13 ans de négociations

Nigeria : adoption d’un projet de loi pétrolier après 13 ans de négociations

Temps de lecture : 3 minutes


Temps de lecture : 3 minutes

Le Parlement nigérian a officiellement adopté, le jeudi 1er juillet 2021, le projet de loi tant attendu sur l’industrie pétrolière (Petroleum Industry Bill, dit PIB), après plusieurs délibération et contribution des branches exécutives et législatives du gouvernement. Après avoir été révisé plusieurs fois au cours des treize dernières années, depuis sa première présentation à l’Assemblée nationale en 2008, le PIB comprend une combinaison de 16 lois pétrolières. Ces lois définissent les moyens et les outils d’augmentation de la production de pétrole et de gaz tout en renforçant l’attrait du secteur pour les investissements internationaux.



En garantissant un environnement favorable aux investisseurs, soutenu par un cadre réglementaire transparent et renforcé, le PIB offrira d’importantes opportunités d’investissement aux acteurs régionaux et internationaux. À l’heure où le secteur mondial de l’énergie est particulièrement compétitif pour les capitaux étrangers, l’adoption de cette législation va élever le Nigeria au rang de leader de l’énergie sur la scène mondiale. La prochaine Semaine africaine de l’énergie (SAE) 2021, qui se tiendra au Cap du 9 au 12 novembre, ne fera d’ailleurs que renforcer cette tendance.



«Pendant 13 ans, notre industrie du pétrole et du gaz naturel a attendu ce moment avec impatience. L’adoption du projet de loi sur l’industrie pétrolière jette les bases d’une industrie énergétique plus forte, efficace et attractive au Nigeria», a déclaré NJ Ayuk, président exécutif de la Chambre africaine de l’énergie. Et d’ajouter : «Ce que nous devons faire, c’est faire en sorte que cette législation fonctionne pour les entreprises nigérianes et les entreprises étrangères du secteur de l’énergie. Je pense que ce projet de loi rendra le secteur énergétique nigérian à nouveau compétitif et vous verrez le nombre d’appareils de forage augmenter. Le Nigeria va innover, produire et concurrencer ceux qui ont misé ou parié sur son industrie du pétrole et du gaz naturel. Nous présenterons les possibilités qui s’offrent à nous lors de la Semaine africaine de l’énergie au Cap».



En réunissant les parties prenantes africaines et mondiales dans un événement de réseautage exclusif, la SAE 2021 sera le rendez-vous pour explorer les opportunités post-PIB au Nigeria. S.E. Timipre Sylva, ministre nigérian du Pétrole, a déjà confirmé sa présence à cet événement. Il conduira pour l’occasion une importante délégation, comprenant des cadres de la Société nationale nigériane du pétrole et du Département des ressources pétrolières. Enfin, l’adoption du PIB représente un moment historique dans le secteur de l’énergie au Nigeria, et la SAE 2021, seul événement énergétique centré sur l’Afrique qui aura lieu cette année, servira à promouvoir et à renforcer ses opportunités importantes.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire

Recommandé pour vous


Jouer avec le feu

Jouer avec le feu

Qui veut noyer son chien, l’accuse de rage, dit l’adage. C’est exactement c…

Cameroun : Un pays pas comme les autres

Cameroun : un pays pas comme les autres

L’état de santé du président camerounais, Paul Biya, est un secret de polic…

Taxe carbone européenne : l’Afrique va perdre 25 milliards de dollars par année

Taxe carbone européenne : une perte de 25 milliards de dollars par année pour l’Afrique

Omar Farouk Ibrahim, secrétaire général de l’Organisation des producteurs d…

Aucune obligation cotée enregistrée sur la Bourse d’Alger en 15 ans

Aucune obligation cotée enregistrée sur la Bourse d’Alger en 15 ans

L’année dernière, aucun emprunt obligataire coté n’a été enregistré sur la …

AngloGold en passe de redevenir le quatrième producteur mondial d’or

Le Mali réclame plus de 500 millions de dollars à une compagnie canadienne

L'État malien réclame 300 milliards FCFA (512 millions de dollars) d’impôts…

Les pays africains comptent unir leur voix à la troisième conférence des Nations unies sur l’océan

Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural …