Temps de lecture : 2 minutes

Accueil / Articles Afrique / Afrique / Violences, menaces et insultes entre députés au Parlement panafricain

Violences, menaces et insultes entre députés au Parlement panafricain

Temps de lecture : 2 minutes


Temps de lecture : 2 minutes

Le 21 mai dernier, à Midrand en Afrique du Sud, le coup d’envoi de la quatrième session ordinaire de la cinquième législature du Parlement panafricain (PAP) a été donné. Cette session, organisée sous le thème « Année des arts, de la culture et du patrimoine : leviers pour construire l’Afrique que nous voulons », devait être une occasion pour le renouvèlement des structures et mécanismes du PAP, surtout avec l’élection d’un nouveau président et d’un nouveau bureau.



Cependant, cette institution continentale qui dépend de l’Union africaine, qui regroupe 55 pays du continent, a dû interrompre sa session à cause d’une bagarre généralisée entre les élus. Les députés d’Afrique australe et ceux d’Afrique de l’Ouest et centrale sont en désaccord sur le mode de scrutin. Des députés en sont venus aux mains, se disputant l’urne de l’élection. De plus, l’urne contenant les votes a été volée sous la menace d’armes à feu.



Face à cette mascarade, la parlementaire marocaine Meryem Ouhssata a tenté de s’opposer au vol de l’urne. Elle défendait la transparence de ce scrutin, mais aussi toute la démocratie africaine qui était violée au sein même du parlement africain. Dans une déclaration à la radio d’information marocaine « RIM Radio » de l’Agence marocaine de presse, la parlementaire a indiqué que les partisans du candidat du Zimbabwe à la présidence du PAP ont délibérément créé l’anarchie dans la salle. Leur objectif était de torpiller l’opération d’élection, notamment après les forts signaux sur une éventuelle victoire de la candidate du Mali qui bénéficie du soutien de plusieurs pays, dont le Maroc.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire

Recommandé pour vous


Variole du singe

Variole du singe : l’OMS plaide pour le soutien des pays africains

«Nous comptons aujourd’hui plus de 550 cas confirmés dans 30 pays répartis …

En Tunisie, l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT), le plus puissant syndicat du pays, a annoncé une grève nationale du secteur public à partir du 16 juin.

Tunisie : grève nationale du secteur public à partir du 16 juin

En Tunisie, l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT), le plus pui…

Corne d’Afrique : exacerbation du risque de famine

Corne d’Afrique : exacerbation du risque de famine

Le risque de famine en Éthiopie, au Kenya et en Somalie empire avec la pers…

Tchad : une centaine de morts lors d’affrontements entre chercheurs d’or

Tchad : une centaine de morts lors d’affrontements entre chercheurs d’or

Une centaine de personnes ont trouvé la mort il y a une semaine lors d’affr…

Le chef des armées soudanaises, Abdel-Fattah Burhan, a levé, dimanche 29 mai, l’état d’urgence imposé au pays à la suite du coup d’État qu’il a dirigé en octobre dernier. Cette décision est intervenue quelques heures après que le Conseil de sécurité et de défense, l’organe suprême de sécurité du Soudan, a recommandé la fin de cette mesure. Il a également appelé à la libération des détenus. Ces recommandations visent à faciliter le dialogue entre l’armée et le mouvement pro-démocratique. Plus tôt dans la journée du dimanche, l’envoyé des Nations Unies pour le Soudan, Volker Perthes, a exhorté les dirigeants du pays à lever l’état d’urgence. Il a aussi déploré le meurtre de deux personnes lors de la répression des manifestants pro-démocratie du samedi 28 mai.

Soudan : le général al-Burhan lève l’état d’urgence

Le chef des armées soudanaises, Abdel-Fattah al-Burhan, a levé, dimanche 29…

Agriculteur africain

Économies africaines : la lourde facture des crises successives et du changement climatique

Les ministres des finances et les banquiers centraux africains sont reparti…