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Mali : le nouveau « coup d’état » provoque de multiples condamnations

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Ce mardi 25 mai, le colonel malien Assimi Goïta a indiqué avoir démis le président Bah Ndaw et son Premier ministre Moctar Ouane de leurs fonctions. Ces derniers ont été arrêtés et sont toujours retenus au camp militaire de Keïta. Assimi Goïta, jusqu’ici vice-président du pays, les a accusés d’avoir composé une nouvelle équipe gouvernementale sans le consulter. Cette démarche démontre «une intention avérée de sabotage de la transition», a-t-il lancé.




Lire aussi : Mali : le président et le Premier ministre de transition arrêtés par l’armée




Face à cette situation alarmante, les appels internationaux pour la libération des deux politiciens se multiplient. Les diplomates seront en action pour contrer ce qui s’apparente à un deuxième coup d’État en neuf mois au Mali. Ce coup de force, énième soubresaut de l’histoire contemporaine malienne, est un «coup d’État dans le coup d’État», a lancé le président français Emmanuel Macron, en référence au putsch qu’avaient mené les colonels en 2020. Ces derniers, désormais sous haute pression internationale et menacés de sanctions, s’étaient alors engagés à rendre le pouvoir à des civils élus au bout de 18 mois. Par ailleurs, une réunion d’urgence est prévue ce 26 mai au Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) pour examiner la situation dans ce pays, dont la stabilité est cruciale pour la paix au Sahel.


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