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L’histoire se passe à Johannesburg, la plus grande ville d’Afrique du Sud. En 2019, deux jeunes frères, Amir et Reez Cajee, décident de lancer Africrypt, leur plateforme d’investissement dans les bitcoins, la cryptomonnaie la plus importante, encore aujourd’hui.
Dès fin 2020, ça y est, la valeur du bitcoin s’envole : le filon est le bon. De nombreux investisseurs sud-africains créent leur compte sur la nouvelle plateforme des deux frères. Amir et Reez font même une promesse : «Si vous investissez chez nous, vous pourrez obtenir un rendement de 10% par jour !». C’est douteux, mais ça marche bien : les premiers clients commencent à obtenir des bénéfices, la publicité se fait par le bouche-à-oreille, les investisseurs sont de plus en plus nombreux.
Mais en avril 2021, alors que le bitcoin est au plus haut face au dollar, les deux frères envoient un message électronique aux investisseurs : «La plateforme Africrypt est gelée. Nous sommes victimes d’un piratage informatique. Vous ne pouvez plus accéder à votre compte ni à votre argent. S’il vous plaît, ne prévenez pas les autorités : cela ralentirait le processus pour récupérer les fonds».
Les employés d’Africrypt n’ont plus les clefs de la plateforme. Et les fonds, tout l’argent, disparaît. 69.000 bitcoins à son niveau le plus haut jamais atteint, cela correspond à 4 milliards de dollars américains. 4 milliards transférés sur le dark web directement sur le compte des deux frères, rendant l’argent intraçable.
Amir et Reez Cajee sont introuvables. Les investisseurs, eux, tentent alors de se tourner vers la justice sud-africaine. Mais elle est à ce moment-là impuissante. Il existe un vide législatif, aucune loi n’encadre les cryptomonnaies : elles ne sont pas considérées comme un produit financier en Afrique du Sud. Aucune enquête ne peut être lancée.
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