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African Digital Summit : les défis des annonceurs marocains

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Le 6ᵉ African Digital Summit, organisé par le GAM, s’est tenu à Casablanca, réunissant des experts du digital pour aborder les stratégies numériques et les priorités des annonceurs au Maroc. Ce sommet s’est concentré sur le thème «Digital trends results – measuring digital performance : optimizing results in a transforming world». Lors d’un panel, les intervenants ont discuté des défis rencontrés par les annonceurs dans un paysage digital en rapide évolution.

Luc Durant, directeur général d’Ipsos Maroc, a ouvert le débat en soulignant l’importance d’une stratégie digitale externe pour les annonceurs marocains. Celle-ci vise à renforcer la notoriété des marques, à conquérir et à fidéliser les clients, à améliorer l’e-réputation et à maximiser les points de contact avec le public. Les réseaux sociaux émergent comme le canal privilégié, avec un taux d’utilisation presque total, suivis par le marketing direct via SMS et e-mails, ainsi que les sites web non marchands et les applications mobiles.

Amine Bennis, CEO de Tribal Worldwide Maroc, a mis en avant le dilemme auquel font face les annonceurs : comment équilibrer efficacité et efficience. L’efficacité se concentre sur la création de récits impactants et émotionnels pour capturer l’attention des consommateurs, tandis que l’efficience requiert une optimisation des ressources et un retour sur investissement maximal. Il a également évoqué le rôle croissant de l’intelligence artificielle dans l’automatisation des tâches, soulignant l’importance de la formation continue des équipes pour s’adapter à ces nouvelles technologies.

La performance des campagnes annonceurs

Un autre panel s’est penché sur la mesure de la performance des campagnes numériques, abordant le thème «Measuring digital performance: optimizing results in a transforming world». Les experts ont convenu qu’il était essentiel de dépasser une simple analyse des performances numériques pour s’orienter vers une évaluation précise du retour sur investissement. Ils ont plaidé pour une utilisation stratégique des outils de mesure existants afin d’optimiser la répartition des budgets publicitaires et de favoriser la collaboration entre les équipes marketing et commerciales.

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Mehdi Mourabit, co-fondateur et PDG de l’agence Webeuz, a insisté sur la nécessité d’une coopération étroite entre ces équipes pour garantir des performances optimales. Selon lui, une stratégie qui ne tient pas compte de la qualité des leads peut conduire à une mauvaise allocation des ressources. Il a précisé que même avec une maîtrise technique des campagnes, la performance des équipes commerciales est un élément déterminant de la réussite.

Safia Taghi, directrice marketing de l’AMISE, a noté, lors de l’African Digital Summit, que bien que 75% des marques disposent d’outils de monitoring, leur utilisation reste souvent sous-exploitée. Cela pourrait être attribué à une focalisation excessive sur des indicateurs d’engagement immédiats, tels que les impressions et les clics, plutôt que sur l’analyse approfondie de l’impact et du ROI à long terme. Elle a recommandé un renforcement de l’usage des tests pré et post-campagne pour s’assurer que les efforts publicitaires atteignent le bon public et génèrent des résultats tangibles.

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