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Le Tribunal administratif de Paris a maintenu, lundi 11 mars, l’arrêté d’expulsion visant l’imam Hassan Iquioussen. Une décision qui rejette ainsi sa demande d’annulation. Celle-ci s’inscrit dans le cadre des mesures prises par le gouvernement français pour lutter contre les discours jugés « séparatistes ». L’initiative a été soulignée par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, en 2022.
L’imam marocain, résidant en France depuis sa naissance et ayant des attaches familiales dans le pays, a été accusé par le tribunal de multiple chefs. Il s’agit notamment de « provocation explicite et délibérée à la discrimination, à la haine ou à la violence » à l’encontre de divers groupes, incluant les juifs, les femmes et les non-musulmans. Ces actes, selon le tribunal, justifient son expulsion malgré ses liens avec la France.
Hassan Iquioussen va faire appel
En réponse à cette décision, l’avocate de Hassan Iquioussen, Me Lucie Simon, a accepté la décision du tribunal. Elle a toutefois exprimé ses inquiétudes sur les raisons données, qu’elle trouve trop accusatrices. La juriste a reproché au tribunal d’ignorer les arguments de son client, de se baser sur des propos vieux de dix ans sans contexte, et d’utiliser des informations peu fiables. Elle a aussi fait savoir que l’imam prévoit de faire appel.
Cette affaire trouve ses racines en juillet 2022 lorsque Gérald Darmanin a annoncé l’expulsion d’Hassan Iquioussen, fiché S par les services de renseignement français pour son « discours prosélyte » contenant des propos incitant à la haine et à la discrimination. Toutefois, au moment où le Conseil d’État a validé l’arrêté d’expulsion le 31 août 2022, l’imam avait déjà quitté le territoire français pour la Belgique, d’où il a ensuite été expulsé vers le Maroc en janvier 2023.
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