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La cour d’appel d’Agadir a annoncé jeudi soir une décision controversée. Elle a alourdi les peines de quatre hommes reconnus coupables du viol d’une adolescente à Tata, dans le sud du Maroc. En première instance, ils avaient écopé d’un an de prison ferme chacun. Des peines considérées comme trop clémentes par plusieurs organisations de défense des droits humains.
Les faits et la première décision de justice
L’affaire remonte à 2021. Fatima-Zahra, âgée alors de 15 ans, avait été victime d’un viol collectif dans un village près de Tata, entraînant une grossesse. En décembre 2021, les quatre accusés sont condamnés à un an de prison ferme chacun pour «attentat à la pudeur sur mineure avec violence». Cette première décision avait suscité un tollé et des critiques de la part de la société civile.
Une décision en appel contestée
En réponse à l’appel, la cour d’appel d’Agadir a décidé d’alourdir les peines à quatre ans de prison ferme pour chaque accusé. Cependant, cette décision, bien que plus sévère, est loin de satisfaire pleinement les attentes. Aïcha Guellaa, avocate de la partie civile, a exprimé sa déception. Elle a annoncé aussi son intention de se pourvoir en cassation.
Appels à des sanctions plus sévères contre le viol
Enfin, cette affaire s’inscrit dans un contexte plus large de mobilisation de la société civile contre les violences sexuelles. En particulier, celles qui touchent les mineurs. Des cas antérieurs ont suscité l’indignation. Rappelons l’affaire des trois hommes condamnés à deux ans de prison pour le viol répété d’une fillette de 11 ans à Tiflet. La clémence de certaines décisions judiciaires reste choquante. De plus, elle alimente les condamnations fréquentes des ONG et des médias pour des sanctions plus sévères.
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