Affaire Aboukhlal : Achkayen fait son mea-culpa

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Le site d’information Achkayen a fait son mea-culpa, quelques jours après la publication d’un article qui accuse Zakaria Aboukhlal d’avoir fait l’apologie du salafisme durant la Coupe du monde 2022 au Qatar.

Lundi, le site électronique a présenté ses excuses officielles à l’international marocain «pour le préjudice moral qu’il a pu subir en raison des expressions que l’article a pu contenir, involontairement, ou en raison de la déformation tendancieuse de certains à l’égard de son contenu et de ses objectifs».

Le média a également annoncé la suppression définitive de l’article en question, soulignant qu’il n’est pas de ses principes d’«occulter les exploits nationaux et de manquer à la défense des enjeux de la nation marocaine et de ses constantes bien connues». Il a aussi condamné «toutes les tentatives visant à pêcher en eaux troubles et à remettre en cause son patriotisme et son professionnalisme de ce média».

Cette publication intervient après une vague de réactions. D’abord le communiqué publié dimanche dernier par la Fédération royale marocaine de football (FRMF), qui a formellement démenti ces accusations jugées « mensongères », qui font actuellement l’objet d’une plainte. L’instance présidée par Fouzi Lekjaâ a d’ailleurs rappelé que Zakaria Aboukhlal a eu un comportement exemplaire durant ce Mondial, ayant conduit à signer des résultats honorables.

Lire aussi : La FRMF dément les accusations mensongères touchant Zakaria Aboukhlal

Le club toulousain a, lui aussi, pris la défense de son joueur condamnant les accusations du média qu’il juge « infondées et dégradantes ».

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Le Toulouse Football Club condamne les accusations faites par un site à l'égard de notre joueur Zakaria Aboukhlal et s'associe à la Fédération Marocaine de Football pour assurer tout son soutien et sa confiance à notre joueur.

— Toulouse FC (@ToulouseFC) December 25, 2022

Le Conseil national de la presse a également réagi pour condamner les propos calomnieux à l’encontre de l’ailier de 22 ans. Il a d’ailleurs décidé de présenter ce dossier au Comité d’éthique professionnelle et des questions disciplinaires, et ce conformément à sa charte et à la loi encadrant ses instances.