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Dès ce vendredi, les vacanciers prenant la route sur les autoroutes du Royaume devront s’armer de patience. Une grève de 72 heures est prévue durant le week-end, à l’appel du Syndicat national des employés des centres d’exploitation de la Société nationale des autoroutes du Maroc (ADM), affilié à l’Union marocaine du travail (UMT).
Cette première vague de protestations sera suivie d’une autre grève similaire le week-end prochain, les 23, 24 et 25 août. Les travailleurs des stations de péage ont décidé de passer à l’action pour défendre leurs droits face à une situation qu’ils jugent intenable.
Cette grève, qui se déroulera de 10H00 à 12H00 et de 19H00 à 21H00, engendrera probablement des perturbations sur l’ensemble du réseau autoroutier marocain. Cet arrêt de travail sera accompagné de sit-in sur place. Toutefois, le syndicat promet que les services d’assistance seront maintenus pour les cas d’urgence.
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Une grève pour la dignité des travailleurs
Le mouvement de grève initié par le syndicat des employés des centres d’exploitation de la Société nationale des autoroutes du Maroc (ADM) ne doit pas être pris à la légère. Ce geste, qualifié de grève de mise en garde, vise à attirer l’attention sur les conditions de travail difficiles rencontrées par les employés. Selon le syndicat, la grève est directement imputable à la fermeture du dialogue par ADM, au non-respect des droits syndicaux et à une détérioration des conditions de travail. Les travailleurs protestent également contre ce qu’ils considèrent comme des orientations antisociales de la direction, accusée de refuser tout dialogue constructif et de ne pas honorer les engagements prévus dans le pacte social.
Dans un communiqué, le syndicat exprime sa ferme condamnation des actions d’ADM, qu’il considère comme une atteinte grave aux droits et libertés garanties par la Constitution ainsi que par les législations nationales et internationales. Le syndicat déplore également l’inaction des comités chargés de résoudre les conflits et dénonce l’absence de mesures concrètes pour mettre en œuvre les dispositions du pacte social. Face à cette situation, le syndicat appelle à une répartition sectorielle plus équitable et demande une réouverture immédiate des négociations pour éviter d’autres formes de protestations légales.
Malgré l’absence de réponse satisfaisante de la part d’ADM, le syndicat reste déterminé à poursuivre sa protestation de manière pacifique, en conformité avec les lois nationales et les conventions internationales sur les droits humains. Les travailleurs entendent ainsi maintenir la pression sur la direction pour qu’elle prenne des mesures adéquates et améliore les conditions de travail, tout en respectant les engagements pris.
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Perturbations à prévoir pour les vacanciers
Ce mouvement social intervient à un moment critique, en pleine période de vacances, où le trafic routier est particulièrement dense. Les automobilistes qui emprunteront les autoroutes durant ces jours risquent de subir d’importants ralentissements, malgré l’automatisation des péages. Une panne technique ou d’autres problèmes pourraient entraîner des files d’attente, surtout aux heures de pointe.
Pour éviter les désagréments, il est conseillé aux usagers de se munir du pass Jawaz, qui facilite le passage aux péages. Cependant, même ce dispositif ne garantit pas une circulation fluide en cas de dysfonctionnement. Les automobilistes devront donc prévoir des temps de trajet plus longs, surtout durant les horaires de la grève, où la circulation pourrait être encore plus difficile.
Enfin, la présence des grévistes sur les lieux de travail pourrait aggraver les ralentissements. Les usagers de la route sont donc invités à prendre leurs précautions pour limiter l’impact de cette situation, particulièrement en s’assurant d’avoir leur pass Jawaz rechargé pour traverser les barrières de péage sans difficulté.
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Logiquement, Pendant les grèves. ADM ne doit pas prendre les citoyens en otage et doit ouvrir toutes les portes aussi bien aux utilisateurs de Jawaz qu’au autres. Sinon, elle risquera d’être poursuivie en justice par les automobilistes bloqué et devant la loi elle est responsable de tout retard et de ses conséquences et de tout préjudice occasionné aux automobilistes . ADM ne doit pas faire le chantage aux Jawaz pour débloquer une situation dont elle est responsable en partie. Elle n’a qu’a dialoguer avec ses employés. A bon entendeur salut
Suis entierement accord… cest une forme de racket