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Devant un Congrès américain clivé, le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a livré mercredi un discours, exhortant les États-Unis et Israël à consolider leur alliance face aux défis posés par le Hamas et l’Iran. Prenant la parole dans l’enceinte de la Chambre des représentants, il a plaidé avec force pour la guerre en cours à Gaza, en déclarant que la victoire d’Israël scellerait également celle des États-Unis, tout en dénonçant les manifestations d’opposition.
«L’Amérique et Israël doivent demeurer solidaires pour que triomphent les forces de la civilisation», a-t-il affirmé, acclamé par les républicains, mais critiqué par plus de 60 démocrates, dont l’ancienne présidente de la Chambre, Nancy Pelosi, qui ont choisi de boycotter son intervention.
Dehors, des milliers de protestataires se sont rassemblés, certains allant jusqu’à brûler le drapeau américain et à qualifier Netanyahu de «criminel de guerre». En réponse, Netanyahu a répliqué en qualifiant ces manifestants de «marionnettes de l’Iran».
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Netanyahu sollicite l’aide américaine et prône la démilitarisation de Gaza
Dans son discours, Netanyahu a également rendu hommage à l’ex-président Donald Trump et a sollicité la poursuite de l’aide militaire américaine, essentielle selon lui à la rapide conclusion du conflit. Sa visite à Washington survient dans un contexte tendu, avec des répercussions politiques majeures, à peine quelques jours avant une rencontre prévue avec le président Joe Biden.
Netanyahu, fréquemment ovationné par les républicains, se positionne fermement contre la réoccupation de Gaza. Il prône à la place une «démilitarisation et une déradicalisation», tout en maintenant un contrôle de sécurité strict pour prévenir toute résurgence de la violence.
Ce discours, marquant sa quatrième adresse au Congrès, souligne l’importance de l’alliance stratégique entre les États-Unis et Israël, malgré les frictions persistantes et les défis diplomatiques et humanitaires soulevés par la prolongée offensive à Gaza.
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