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Accompagné de sa famille (notamment sa mère, son frère et son agent), le Lion de l’Atlas, qui a brillé avec l’équipe nationale à Qatar, a été accueilli ce mardi 10 janvier, à Ksar El-Kébir, ville natale de sa mère, en reconnaissance de ses exploits.
C’est au stade municipal de la ville, inauguré en octobre 2021 et qui porte désormais le nom d’Achraf Hakimi, qu’environ 9.000 d’habitants de la ville et fans venus d’autres régions du Maroc ont répondu présent à l’hommage organisé par le conseil communal, qui aura duré trois heures.
L’artiste Mokhtar Ghailane a décoré les murailles du stade de plusieurs fresques immortalisant les moments marquants de l’interaction de l’international marocain avec sa mère lors du Mondial Qatar 2022.
Des manifestations sportives ont été organisées avec la participation d’athlètes et d’équipes d’arts martiaux. Un match de football s’est déroulé entre d’anciennes stars marocaines, parmi lesquelles l’ancien international Jaouad Zaïri et l’entraîneur Rachid Taoussi et d’anciens footballeurs des clubs de Ksar El-Kébir.
Dans une déclaration à la presse, Achraf Hakimi a exprimé sa joie d’être parmi le public et supporters marocains dans la ville de Ksar El Kébir, avec laquelle il a des souvenirs et où il a passé des moments de son enfance
«Je suis heureux d’être ici. Merci Ksar El-Kébir pour l’accueil (…) Je vous aime. Dima Maghrib», a déclaré le joueur du Paris Saint-Germain au milieu des applaudissements chaleureux du public, notant qu’il continuera avec les Lions de l’Atlas à travailler pour de prochaines réalisations qui réjouissent le public.
«Siiiir Siiiiir Siiiir»
Le conseil communal de la ville avait annoncé que l’organisation de cette cérémonie, premier hommage du genre, vient dans la continuité des célébrations de l’exploit historique des Lions de l’Atlas, première équipe arabe et musulmane à atteindre les demi-finales de la Coupe du monde.
Mais la mauvaise préparation et l’organisation «approximative et brouillon» de cet événement ont, selon des confrères, gâché ce qui devait être une fête très attendue par les «Kesraouis», et censée donner une autre image de cette ville du Nord du Royaume.
Hespress rapporte en effet que le non-respect des horaires communiqués, le manque d’effectifs sécuritaires et l’absence de communication ont terni l’accueil réservé à Achraf Hakimi.
Le média rapporte de plus qu’aucun espace dédié n’a été consacré aux journalistes. «Tantôt on leur demandait de se mettre d’un côté, tantôt de l’autre, car Hakimi arrive dans quelques instants, ces quelques instants qui ont finalement duré 3h sous le soleil tapant de Ksar El-Kébir».
Les agents de sécurité mobilisés à l’occasion ont vite été débordés. «Déchaîné, le public voulait suivre son champion à l’intérieur du stade, ce qui a contraint les autorités à fermer les portes, bloquant par là même, plusieurs journalistes à l’extérieur, et donc dans l’impossibilité de faire leur travail», détaille la même source.
Bien que content de voir l’international marocain, le public était très contrarié par les responsables. Et il ne l’aurait pas caché ! … Les Kesraouis n’ont pas manqué de passer quelques messages, profitant du chaos qui a marqué cette organisation «désorganisée».
Hespress note qu’ayant apparemment des comptes à régler avec les responsables de la ville, les habitants ont longuement hué l’un des dirigeants de la ville qui tentait de prendre la parole. «Chouha, Chouha, Chouha» a remplacé le «Siiiir Siiiir Siiiir» réservé à Hakimi.
Le frère «aux anges»
Au micro de Le360sport, Nabil Hakimi, frère d’Achraf, a exprimé sa gratitude après l’accueil triomphal qui leur a été réservé.
«Cet accueil était vraiment incroyable. Tout le monde est très heureux après les performances d’Achraf. Ils nous ont réjouis lors de cette Coupe du Monde», a déclaré le jeune homme avant d’ajouter «c’est mon frère, mon sang. Nous avons assisté à chaque étape de sa vie. Nous l’avons toujours soutenu et nous lutterons toujours à ses côtés».
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