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Le projet de loi portant usages licites du cannabisvient de passer le cap du Conseil de gouvernement. L’adoption de ce projet de loi a été annoncée ce jeudi par le ministre de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, porte-parole du gouvernement, Said Amzazi lors d’un point de presse à l’issue du Conseil. Le projet de loi devrait ainsi être soumis au Parlement pour son adoption définitive.
Le projet prévoit également la création d’une agence nationale qui aura pour mission de prendre en charge l’achat et la revente de cette plante. L’agence sera l’unique interlocuteur pour l’achat du cannabis auprès des agriculteurs et sa revente aux sociétés de transformation nationales et internationales. Elle sera également l’unique structure à délivrer des autorisations pour cultiver cette plante, mener des missions d’inspection et prendre des mesures disciplinaires contre ceux qui enfreindraient la future législation.
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Ce texte avait fait beaucoup de bruit du côté du Parti de la justice et du développement (PJD). L’ex-secrétaire général du parti, Abdelilah Benkirane avait même menacé de démissionnerdu parti au cas où ce projet devait être adopté.
D’après certaines sources médiatiques, le chef du gouvernement Saad Dine El Otmani a rendu récemment visite à Benkirane chez lui à Rabat pour lui expliquer les contours de l’adoption du projet de loi concernant l’usagedu cannabis. Le secrétaire généraldu PJD aurait profité de la même occasion pour essayer de “décourager” son prédécesseur au sein du parti de présenter sa démission du parti. En vain. Ce jeudi, Benkirane a publié un message sur son compteFacebook dans lequel il annonce la suspensionde ses relations avec Saad Dine El Otmani, El MostafaRamid, Lahcen Daoudi, Abdelaziz Rabbah et Mohamed Amekraz et confirme sa démission de son poste au PJD.
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Publiée par ???? ????? ??? ????? – Abdelilah Benkiran? surJeudi 11 mars 2021
Cannabis : des bienfaits avérés
Le cannabis à usage thérapeutique ou médical est autorisé dans de plus en plus de pays à travers le monde. Parmi les pays qui ont autorisé la légalisation du cannabis pour usage médical, on retrouve : le Canada, l’Australie, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la Nouvelle-Zélande, l’Allemagne, l’Espagne, le Portugal, l’Italie, la République tchèque, la Roumanie, la Finlande, le Chili, la Colombie, Israël et 23 États des États-Unis.
Les études sur l’efficacité ducannabis dans les cas sévères ont montré des résultats positifs. Il s’est avéré que le cannabis a une capacité à stimuler l’appétit et à réduire les effets secondaires liés aux chimiothérapies. Il préviendrait également contre les crises d’épilepsie, serait utile contre la dépression, contre les douleurs chroniques, contre les tremblements de la maladie de Parkinson, il limiterait également la progression de la maladie d’Alzheimer, serait efficace contre les douleurs de la sclérose enplaques, contre le glaucome et aurait des priorités anticancers.
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Des études qui ont poussé l’Organisation des Nations Unies (ONU) en décembre 2020 à retirer le cannabis de la catégorie des “stupéfiants à risque”. En effet, depuis 1961, le cannabis figurait parmi les drogues mortelles et toxicomanogènes telles que l’héroïne et les drogues dures (cocaïne, ecstasy, etc.). Finalement, 53 États membres de la Commission des stupéfiants des Nations Unies ont voté pour retirer le cannabis de cette liste. Mission accomplie.
Après son adoption au Conseil de gouvernement, le dossier débarque désormais au Parlement. Le projet passera sous la loupe des députés et des conseillers. Si leur vote est favorable, le projet de loi sera officiellement publié au Bulletin officiel et la machine se mettra en marche.
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