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Tout pour lutter contre le décrochage scolaire. C’est apparemment la nouvelle devise de Saïd Amzazi, ministre de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Afind’endiguer ce fléau, qui a touché 300.000 élèves durant l’année scolaire 2019-2020, le ministre a décidé de poursuivre en justice les parents et tuteurs qui entravent ou mettent fin à la scolarité de leurs enfants. Cette décision est loin d’être anodine, puisqu’elle est conforme aux dispositions de la Constitution garantissant un accès à l’éducation à tous. Pour Amzazi, les familles marocaines et l’État ont le devoir de préserver et de veiller à l’application et au respect de ce droit.
Ainsi, grâce au partenariat du département d’Amzazi avec le ministère public, les parents empêchant leurs enfants de poursuivre leurs études obligatoires seront désormais traînés devant la justice. Selon le ministre, l’abandon scolaire a toutefois connu une légère baisse durant l’année écoulée. Il a de ce fait souligné que «le pourcentage des élèves ayant abandonné l’école entre les années scolaires 2018-2019 et 2019-2020 est passé de 2,7% à 2,1% dans l’enseignement primaire, de 12,1% à 10,4% dans l’enseignement secondaire collégial et de 8,8% à 7,4% dans l’enseignement secondaire qualifiant».
L’importance des associations des parents et tuteurs d’élèves
Par ailleurs, compte tenu du rôle des parents et des associations les représentant dans l’amélioration et le développement de la scolarisation des jeunes apprenants, Saïd Amzazi asoulignél’importance de la participation desdites associations dans le processus de réforme du système éducatif. Le responsable a évoqué l’aspect inclusif de la vision stratégique de la loi-cadre N°51.17, élaborée conformément aux directives royales, et dont la réussite dépend, selon lui,«de l’engagement de tout un chacun». Ainsi, il a exhorté les représentants des associations des parents et tuteurs d’élèves à se mobiliser davantage et de manière plus constante afin d’aider à assurer la réussite de ce chantier et à relever tous les défis qui freinent sa mise en œuvre.
Le ministre a en outre tenu à saluer les efforts déployés par plusieurs de ces instances pour faire face aux répercussions de la Covid-19, notamment la Fédération nationale des associations de parents et de tuteurs d’élèves, la Fédération nationale marocaine des associations des parents d’élèves, la Confédération nationale des associations des parents d’élèves et le Conseil national des élus des parents d’élèves. Il a précisé que c’est grâce à ces organismes que l’organisation de la rentrée scolaire 2020-2021 et sa gestion ont été un grand succès. De plus, afin d’évaluer l’efficacitédu premier semestre de l’année scolaire en cours et d’en déterminer les limites, l’inspection générale chargée des affaires pédagogiques examine le bilan des réalisations effectuées lors de cettepériode, et rendrabientôt ses conclusions.
Enfin, les associations de parents et de tuteurs d’élèves ont pour leur part exprimé leur satisfaction quant à la série de rencontres tenues par le ministère portant sur la mise en œuvre des dispositions de la loi-cadre 51.17. Ces dernières approuvent leur inclusion dans les prises de décision liées à ce secteur, et se disent contentes des mesures adoptées à cet effet par la tutelle.
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