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La réforme du système éducatif marocain devient de plus en plus urgente. Selon Saïd Amzazi, ministre de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ce chantier d’envergure ne doit plus être retardé, malgré la conjoncture exceptionnelle de la pandémie de la Covid-19. Intervenant ce mardi 2 mars lors d’une réunion régionale de coordination portant sur le programme de l’Académie régionale de l’éducation et de la formation (AREF) de Rabat-Salé-Kénitra, le ministre a avancé que ce sont «l’appropriation collective de divers projets stratégiques» et la mise en place de «mécanismes d’intervention sur le terrain» qui assureront une réforme réussie de l’éducation nationale. Il a également souligné que le succès de ce projet repose sur la consolidationdes canaux de coordination, la convergence entre les différents programmes de développement local et les programmes de mise en œuvre de la loi-cadre ainsi que le suivi précis et régulier des chantiers déjà entamés.
Pour le responsable, les réunions régionales jouent aussi un rôle important tant au niveau de l’activation des dispositions de la loi-cadre 51.17 que de l’optimisation du processus national de planification stratégique lié au secteur de l’éducation. C’est dans ce sens, poursuit-il, que la tutelle a tenu à accélérer l’introduction de ce processus, en l’adoptant dès la rentrée scolaire actuelle. Ce dernier a été établi conformément à une feuille de route spécifique, dont les différentes étapes ont été respectées et honorées au cours de son implémentation, et ce «dans le cadre d’une approche participative entre l’administration centrale, les AREF, les universités et les délégations régionales pour la formation professionnelle». Saïd Amzazi estime d’ailleurs que c’est grâce à cette approche que son département a pumettre en œuvre plusieurs mécanismes et projets aux niveaux national et régional.
Plus de 16 projets prévus pour la réforme optimale dusecteur
Par ailleurs, Driss Ouaouicha, ministre délégué chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a pour sa part indiqué que la vision stratégique de la réforme du système éducatif, élaborée par le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique et couvrant la période de 2015 à 2030, n’est en fait que le résultat des réformes successives qu’a connues le secteur. L’objectif in fine de ce chantier est «de créer une nouvelle école basée sur l’équité et l’égalité des chances, afin d’assurer la qualité pour tous et la promotion de l’individu et de la société».
De plus, Ouaouicha aprécisé qu’une nouvelle méthodologie a été adoptée par la tutelle pour veiller au respect et à l’application des dispositions de la loi cadre 51.17. Il s’agit notamment de l’élaboration d’un portefeuille de 16 projets au profit du département del’enseignement supérieur et la recherche scientifique. Lesdits 16 projets ont été répartisen trois axes stratégiques, dont le premier concerne l’équité et l’égalité des chances (cinq projets), le deuxième l’amélioration de la qualité de l’enseignement et de la formation (six projets) et le troisième la gouvernance et la mobilisation (cinq projets). Les universités du Royaume seront impliquées au côté du ministère danslesuivi de ces chantiers, aussi bien au niveau central qu’au niveau régional.
Enfin, la réunion du mardi a également été l’occasion pour plusieurs intervenants, notammentle wali de la région de Rabat-Salé-Kénitra, Mohamed Yacoubi, d’exposer leurs projets régionaux pour l’implémentation optimale des dispositions de la loi-cadre au niveau de l’AREF et de la délégation régionale de la formation professionnelle ainsi que des universités Mohammed V à Rabat et Ibn Tofail à Kénitra. Selon la MAP, en marge de cette rencontre, Amzazi aprésidé la cérémonie de signature de sept accords de partenariat entre l’AREF et l’université Mohammed V, l’université Ibn Tofail, l’université internationale de Rabat, l’institut français de Rabat, le British Council au Maroc, le Bureau de l’éducation de l’ambassade d’Espagne au Maroc et la Chambre de commerce, d’industrie et de services de la région de Rabat-Salé-Kénitra.
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