Les responsables de la coalition italienne affirment que les comptes publics du pays réservent plusieurs surprises positives cette année, consolidant ainsi la position de Rome qui tente d’écarter une éventuelle procédure disciplinaire de l’Union européenne.
Selon des chiffres récents, le déficit de cette année sera non seulement inférieur aux prévisions de la Commission européenne qui prévoient un ratio de 2,5% du produit intérieur brut (PIB), mais pourrait même être inférieur aux 2,04% convenus avec Bruxelles en décembre dernier, ont déclaré deux membres importants de la Coalition.
Toutefois, il reste à voir dans quelle mesure le gouvernement anti austérité réduira son objectif actuel de 2,4 %, car certains membres du Mouvement 5 étoiles, l’un des deux partis de la coalition au pouvoir, veulent que les économies qui émergent soient rapidement consacrées à de nouvelles mesures expansionnistes.
L’autre parti au pouvoir, la Ligue, réclame des réductions d’impôt importantes, mais seulement à partir de 2020.
Il n’est pas certain non plus que le déficit de 2019, d’une valeur inattendue, suffirait à convaincre Bruxelles que les finances de l’Italie sont sur une trajectoire viable. Mais les données les plus récentes donnent au moins à Rome de nouveaux arguments, ce qui semblait impossible il y a quelques mois.
La Commission a préparé mercredi la voie à des mesures disciplinaires à l’encontre de l’Italie, se plaignant que sa dette avait augmenté en 2018 au lieu de diminuer et qu’elle allait continuer à croître en ce sens. Elle a déclaré que Rome n’avait pas non plus réduit son déficit budgétaire annuel comme promis en 2018 et qu’elle enregistrerait encore des déficits excessifs cette année ainsi que l’année prochaine.
Une procédure disciplinaire, qui pourrait aboutir à des amendes, avait déjà été évitée au dernier moment en décembre dernier lorsque l’Italie a ramené à 2,04 %, avec l’accord de la Commission, son objectif initial de déficit pour cette année, à 2,4 %.
En avril, l’Italie a rétabli l’objectif initial de 2,4 % en raison d’un ralentissement de la croissance, tandis que la Commission prévoyait une croissance de 2,5 %.
Le Premier ministre Giuseppe Conte a surpris les observateurs lorsqu’il a déclaré ce mercredi, en réponse à la Commission, qu’un déficit de 2,1% était possible.
Mais maintenant, les hauts fonctionnaires du gouvernement de la Ligue de droite et du Mouvement 5 Étoiles affirment qu’il pourrait être encore plus bas. Claudio Borghi, le chef économique de la Ligue, a déclaré à Reuters que 1,8 % était possible si les tendances actuelles se poursuivent.
La principale raison de cette évolution inattendue est que deux mesures phares du gouvernement – une option de retraite anticipée et une nouvelle prestation sociale sous condition de ressources – s’avèrent moins populaires, et donc moins coûteuses, que prévu.
Dans l’ensemble, il semble maintenant que le coût combiné des deux politiques sera inférieur à 4 milliards d’euros par rapport à ce qui avait été prévu dans le budget 2019, a indiqué Borghi.
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