Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Des centaines de personnes ont été blessées lors d’un sit-in dans le centre de la capitale soudanaise, ainsi que lors d’affrontements avec les paramilitaires des forces de soutien rapides (RSF), qui se sont dispersées dans plusieurs zones de la ville.
Selon un bilan publié par le Comité central des médecins, une organisation soutenant le mouvement de contestation au Soudan, la répression menée depuis lundi par les militaires contre les manifestants rassemblés depuis plusieurs semaines dans la capitale a fait 60 morts et 326 blessés.
Des vidéos diffusés sur les médias sociaux ont montré les RSF et d’autres forces armées tirant et frappant des personnes non armées dans les rues.
(Cette vidéo montre un contenu violent)
Ces paramilitaires, qui ont tué 35 personnes après avoir attaqué des manifestants prodémocrates à Khartoum, ont également commis de multiples agressions sexuelles, battu le personnel médical et des volontaires dans des cliniques, puis pillé et détruit des biens dans des hôpitaux, déplorent plusieurstémoins.
Jehanne Henry, directrice associée du Human Rights Watch en Afrique, a déclaré que les informations faisant état d’agressions sexuelles étaient crédibles, mais que l’ampleur de cette violence est impossible à quantifier.
« Il y a des passages à tabac dans les rues.L’armée ressemble à une bande de voyous. S’il y a eu des violences sexuelles… Ce ne serait pas vraiment une grande surprise », a déclaré Henry.
Les pays européens membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont estimé, dans un communiqué publié ce mercredi 5 juin, que l’annonce du Conseil militaire du Soudan, qui vient d’être suspendu de l’Union africaine, « de cesser les négociations, de nommer un gouvernement et d’appeler à des élections dansle plusbrefdélai » était « très préoccupante ».
Temps de lecture : 3 minutes
Montée des eaux dans le Pacifique : le chef de l’ONU lance un SOS mondialLors du sommet du Forum des îles du Pacifique (FIP), le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a lancé un SOS mondial pour alerter s… |
France : Macron ferme la porte à l’option d’un gouvernement de gaucheLe président français, Emmanuel Macron, a écarté l’option d’un gouvernement basé sur une coalition de gauche pour garantir la stabilité du p… |