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En 2014, la Samir était arrivée première des 500 plus grandes entreprises marocaines. Avec un chiffre d’affaires de 49,1 milliards de DH, la raffinerie de Mohammedia dépassait l’Office chérifien des phosphates. Un exercice plus tard, c’est la descente aux enfers.On peut qualifier cette déroute de la plus grande faillite au Maroc.
Petitjean avant Fedala
Il fut un temps où le Maroc produisait près de 124.000 tonnes par an de pétrole et environ 9 millions de mètres cubes (m3) de gaz naturel. Une production certes insuffisante pour couvrir les besoins du pays, mais qui a tout de même nécessité la construction d’une raffinerie dans la ville de Sidi Kacem (anciennement Petitjean) qui traitera le pétrole brut produit par les champs du Gharb et de Sidi Ghalem en plus des produits pétroliers importés d’Algérie, du Congo et d’ex-URSS. En 1949, la Société chérifienne des pétroles (SCP) est née.
Cette entreprise passera sous le giron de la Samir (après une opération de fusion-absorption en 1999, NDLR). En 2009, la raffinerie de Sidi Kacem sera définitivement fermée plongeant la région dans une grave crise économique et sociale.
C’est le cas également pour la ville de Mohammedia. L’histoire contemporaine de la citéest intimement liée au complexe de raffinage dont la première pierre a été posée par feu Mohammed V le 25 juin 1960. La ville de Fedala sera rebaptisée ce jour-là par le défunt souverain du nom de Mohammedia. Elle connaîtra alors un développement urbain rapide grâce à ce grand projet.
«Le Maroc est désormais doté d’une importante raffinerie de pétrole, dont la construction a été achevée en 1961 dans des délais rapides. La Société anonyme marocaine italienne de raffinage (S.A.M.I.R.) est née de l’initiative commune du B.E.P.I. (Bureau d’études et de participations industrielles) et de l’A.N.I.C., société italienne dépendant de l’Office national des hydrocarbures (E.N.I.), dirigée par M. Enrico Mattei», écrivait Le Monde Diplomatique en juin 1962.
Indépendance économique
Assurer une indépendance économique au Maroc en disposant de matières premières énergétiques en quantités suffisantes et à des prix convenables. Tel était l’objectif des premiers gouvernements formés après l’indépendance du Royaume. Dans ce sens, le projet de création d’une raffinerie privée a été soutenu par les pouvoirs publics. L’État participe aux risques et apporte sa caution à travers le Bureau d’études et de participations industrielles. La position géographique de la Samir et sa connexion via un pipeline avec le port pétrolier de Mohammedia, placent ce complexe de raffinage à la hauteur des meilleures réalisations techniques internationales dans le secteur pétrolier au début des années 1960.
Dès le démarrage de son activité, ce complexe satisfait l’essentiel des besoins nationaux en matière de produits énergétiques. Ses installations permettent de traiter le pétrole brut importé et de servir le marché en carburants, lubrifiants et bitumes. Une centrale thermo-électrique est aussi édifiée dans ce complexe. En 1973, l’entreprise connaîtra un tournant majeur. Suite à la crise pétrolière internationale et dans le cadre de la politique de marocanisation lancée par feu Hassan II, les investisseurs italiens cèdent leurs parts dans le capital de l’entreprise et la Samir garde son acronyme, mais devient la « Société anonyme marocaine de l’industrie du raffinage ». L’État procède à plusieurs extensions de la raffinerie de Mohammedia. D’une capacité initiale de 1.250.000 tonnes par an de pétrole brut, elle passera à 8.250.000 tonnes par an en 1997, année de sa reprivatisation. Une année avant qu’elle ne bascule dans le giron du groupe Corral, la Samir est introduite à la bourse de Casablanca via une première tranche de 30% du capital.
L’énigmatique Cheikh Al Amoudi
C’est sous le gouvernement Filali 3 que la Samir sera privatisée en 1997. S’il est vrai qu’en cédant l’essentiel de ses participations dans les deux seules sociétés de raffinage, la Samir et la SCP, l’État marocain a bouclé l’une de ses plus importantes privatisations, l’opération menée de gré à gré avec un petit groupe privé saoudien alors que son offre n’était pas la mieux indiquée, avait suscité moult questionnements. Propriété d’un riche homme d’affaires saoudien, Corral Petroleum versera au Maroc 4 milliards de DH pour 67,7% du capital de la Samir et 473 millions de DH pour 73,9% de la SCP. Les Marocains découvrent alors le visage du nouveau propriétaire de la raffinerie, Cheikh Mohamed Al Amoudi. Milliardaire saoudienâgé de 51 ans à l’époque, Al Amoudi trône à la tête d’unholding financier basé à Stockholm qui possède des participations majoritaires dans trois raffineries de pétrole et plus de 1000 stations-service au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Suède. En s’offrant les deux sociétés marocaines, Al Amoudi s’engage à réaliser des investissements de l’ordre de 6 milliards de DH pour moderniser les installations de Mohammedia et mettre à niveau l’unité de Sidi Kacem. Très discret, sous son air affable, l’homme fait fi de ses engagements et consolide ses positions.
En conflit ouvert avec les autorités marocaines depuis 2015, Cheikh Al Amoudi est arrêté en novembre 2017 en Arabie saoudite sur ordre du prince héritier Mohamed Ben Salman dans le cadre d’une vaste campagne anti-corruption. Al Amoudi sera libéré en janvier 2019 après l’intervention de l’Éthiopie, pays où il est né.
L’incendie de 2002
Jusqu’en 2002, Al Amoudi profitera d’une rente confortable grâce à son monopole garanti par l’interdiction des importations de produits raffinés de l’étranger. Les dividendes en poche, rien ne motive Al Amoudi àinvestir dans la raffinerie.Le manque d’investissement est l’une des causes structurelles à l’origine du gigantesque incendie qui s’est déclaré dans la raffinerie le 25 novembre 2002 et qui a failli raser Mohammedia de la carte. Suite aux inondations qu’avait connues la ville ce jour-là, les habitants de la cité des fleurs ont échappé au pire. L’incendie a tout de même fait deux victimes parmi le personnel de la Samir et plusieurs blessés et ravagé les installations de la raffinerie avec des pertes estimées à 1,5 milliard de DH. Le feu avait été circonscrit à temps grâce à la mobilisation des pompiers de Casablanca, de Mohammedia et de l’Office national des aéroports (ONDA) mais aussi de tous les corps d’armée. Deux autres incidents graves se produiront dans la raffinerie en 2003 poussant le gouvernement à réfléchir aux moyens de renforcer la sécurité du site de la Samir à Mohammedia, de réduire la vulnérabilité de l’entreprise et d’accroitre sa compétitivité. En 2004, le Premier ministre, Driss Jettou et le président du Conseil d’administration de la Samir, Cheikh Mohamed Hussein Al Amoudi, signent une convention portant sur la modernisation de la société.
Outre le volet sécuritaire, le projet vise également à améliorer la qualité des produits et renforcer ainsi la protection de l’environnement. Selon les responsables des deux bords, la réalisation du projet permettra au Maroc de disposer d’un outil de raffinage répondant aux standards internationaux et capables de fournir des produits de qualité. D’une capacité de production qui dépasse les six millions de tonnes par an, la Samir occupe de fait une place centrale dans la politique énergétique du Maroc. Jusque-là, la Samir est maître du marché des hydrocarbures au Maroc, mais avec le démantèlement des droits de douane et l’accumulation des dettes, l’entreprise montre les premiers signes d’un fragile équilibre dès 2009 en fermant le site de Sidi Kacem.
Le grand naufrage
Pour les connaisseurs de la sphère énergétique marocaine, depuis qu’elle a été privatisée en 1997, la Samir a mené une politique de rationalisation des coûts d’exploitation conjuguée à une politique de dégraissage faisant perdre à l’entreprise des compétences rares sur le marché. De 2000 employés en 1997, l’entreprise ne comptait plus que 980 salariés en 2014. Au mois de décembre 2014, un premier « profit warning » attire l’attention des journalistes sur la santé financière de la compagnie. Il était écrit noir sur blanc : «La Samir prévoit 3,4 milliards de DH de pertes en 2014». S’en suivra une restructuration de la dette avec des banques marocaines et des sociétés de financement internationales :1,2 milliard de DH sous forme de crédit obtenu auprès de la Banque centrale populaire, 234 millions de dollars auprès de la Société islamique de financement du commerce et 350 millions de dollars en facilité de paiement auprès du groupe américain Caryle pour importer le pétrole brut. Les résultats du premier semestre 2015 viennent raviver les craintes des employés de La Samir qui seront estomaqués le 5 août en apprenant la mauvaise nouvelle de la cessation de l’activité de l’entreprise annoncée par Al Amoudi himself. Surpris par cette annonce, le gouvernement Benkirane convoque Cheikh Al Amoudi, lui qui a profité pendant près de deux décennies de larges bénéfices grâce à son investissement au Maroc. Ce dernier met dans la balance la position de la Samir sur le marché, l’effectif qu’elle emploie et les dettes cumulées envers les fournisseurs et surtout envers l’État. Le businessman essaie par tous les moyens d’effacer les arriérés de la Samir auprès de la Douane estimés à 13 milliards de DH et de rééchelonner sa dette bancaire et obligataire qui dépasse les 20 milliards de DH, mais l’exécutif ne lâche rien. Les comptes de La Samir sont saisis. C’est la banqueroute !
Le long feuilleton judiciaire
Qui l’eût cru? La Samir, grande entreprise marocaine,qui jusqu’en 2014 représentait 4% du PIB du Maroc, était maintenant en cessation de paiement. Le collectif syndical regroupant les employés de la raffinerie multiplie les sit-in et un Front local pour le suivi de la crise de l’entreprise est créé.
Le président du tribunal de commerce de Casablanca, chargé de ce lourd dossier, constate le 19 février 2016, sur la foi du rapport de trois experts, que la Samir était “en état de cessation de paiement“. Deux options sont alors envisagées: le redressement judiciaire ou la liquidation. Le 21 mars 2016, le tribunal de commerce tranche et opte pour la mise en liquidation judiciaire de la Samir, porteuse d’une dette estimée à plus de 40 milliards de DH. La décision provoque un cataclysme au sein du gotha économique qui dans un passé pas si lointain s’empressait, vu le poids de la société, à répondre présent à chaque fois que la Samir organisait un événement. La Cour a considéré que la situation de l’entreprise est tellement critique qu’elle ne peut plus être sauvée. Dans la foulée, un syndic judiciaire est nommé pour gérer la Samir.
Entretemps, le tribunal de commerce de Casablanca rallonge tous les trois mois le permis de poursuivre son activité. Ces rallongements successifs depuis maintenant cinq ans, permettent aux employés du groupe de maintenir leur contrat et de préserver le patrimoine de la raffinerie d’une vente aux enchères, eux qui ont perdu 60% de leur revenu net ! En 2017, le syndic demande l’extension de la liquidation aux patrimoines personnels des dirigeants de la Samir, estimant que ces derniers avaient commis des erreurs de gestion qui ont mené à la situation actuelle. Demande à laquelle le tribunal accède et les biens personnels des administrateurs de l’entreprise, dont Cheikh Al Amoudi en sa qualité de PDG et Jamal Ba-Amar qui occupait la fonction de DG, sont placés en liquidation.
Mais Cheikh Al Amoudi a plus d’un tour dans son sac. Via la holding Corral, il réclame 1,5 milliard dollars, soit 14 milliards de DH au Maroc. C’est l’objet d’une plainte déposée par l’intéressé contre le Royaume auprès du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI), rattaché à la Banque mondiale. Le businessman saoudien reproche à l’État marocain “des entraves et un traitement injuste concernant son investissement” notamment la saisie des comptes bancaires de la société et l’interdiction pour les bateaux pétroliers d’accoster au quai de déchargement. Dans cette procédure d’arbitrage, le Maroc réclame le paiement de sa dette estimée à 45 milliards de dirhams. On attend toujours le verdict…
Toujours en 2018, un nouveau syndic est nommé par le tribunal de commerce de Casablanca pour relancer les négociations avec les principaux candidats au rachat de la raffinerie. Les experts nommés par le tribunal évaluent alors la raffinerie à 21,6 milliards de dirhams, mais sa valeur ne cesse de chuter au fil des ans. On l’estime en ce début d’année 2021 à 17 milliards de DH seulement. Qui pour un rachat ? Quatre après la mise sous liquidation, pas de repreneur. Un groupe émirati avait présenté une offre, mais sans suite. Le dernier candidat à avoir manifesté son intérêt est l’entreprise britannique Elite Capital & CoLimited. Mais en septembre 2020, le groupe londonien s’est retiré des négociations évoquant une faille dans l’accord. L’État a pour sa part fait une demande au tribunal de commerce de Casablanca en mai 2020 pour la location des bacs pétroliers afin d’augmenter les réserves nationales d’hydrocarbures et profiter d’une baisse historique des cours à l’international. Après le feu vert du tribunal, les droits d’exploitation des réservoirs de la société de raffinage ont été confiés à l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), mais jusqu’ici, rien n’a été fait.
Et si on renationalisait la Samir?
Elle assurait environ un tiers de l’approvisionnement en carburants du pays avant l’arrêt de son activité en 2015. Si la faillite de la Samir a profité aux distributeurs de carburants qui se fournissent désormais sur le seul marché international, elle n’en a pas moins réduit les stocks stratégiques du Maroc en produits énergétiques. Ces stocks dits stratégiques, rappelons-le, sont légalement fixés à 60 jours. Ce qui équivaut à 1,2 million de m3 de gasoil, essence, fuel… Aujourd’hui, ils sont de 35 jours en moyenne.
Saisi par le gouvernement le 6 décembre 2018 pour donner son avis sur l’introduction, à titre provisoire, des prix des carburants dans la liste des produits et services dont les prix sont réglementés prévue par l’article 2 de la loi 104.12 sur la liberté des prix, le Conseil de la concurrence rend son avis début 2019. Il plaide alors pour «une réappropriation nationale de l’activité du raffinage». Le Conseil ajoute que «le pays a été privé, d’un seul coup, de la moitié de ses capacités de stockage après la mise en arrêt du raffineur. Avec le risque majeur pour l’approvisionnement en cas de pénurie ou de tension sur le marché international ou national». Le même constat est dressé par l’Agence internationale de l’énergie (AIE) quelques mois plus tard dans un rapport sur la politique énergétique du Maroc. «La non-utilisation des installations de stockage de produits pétroliers de la raffinerie SAMIR, ainsi que le non-respect des distributeurs des produits pétroliers de leurs obligations de stockage en produits pétroliers pendant plusieurs années soulignent la nécessité d’améliorer la sécurité de l’approvisionnement en produits pétroliers», alerte l’Agence. Les deux organismes confortent ainsi le plaidoyer du Front national pour la sauvegarde de la Samir, un collectif regroupant les syndicats des salariés, mais aussi des personnalités de tous bords (économistes, acteurs associatifs, etc.). Une étatisation partielle ou totale de la raffinerie pour des raisons de souveraineté et pour stabiliser les équilibres entre les pouvoirs économiques sur le marché serait, selon ce front, la solution idoine pour une issue heureuse àcette affaire qui n’a que trop duré.
On estime d’ailleurs à 5 milliards de DH les pertes annuellescorrespondant à la valeur ajoutée qu’aurait générée l’industrie du raffinage. Au mois de novembre 2020, le Groupement du progrès et du socialisme à la Chambre des représentants a déposé une proposition de loi pour une nationalisation de la Samir. Pour le Parti du livre (PPS), redémarrer l’exploitation de la raffinerie par l’État c’est garantir la sécurité énergétique du pays. Vendredi 5 février 2021, le groupe de l’Istiqlal à la 1re Chambre dépose à son tour une proposition de loi pour «la cession, au compte de l’Etat marocain, de l’ensemble des actifs, propriétés, fonciers et brevets d’invention appartenant à la Samir». Au sein de la Chambre des conseillers, plusieurs groupes et groupements parlementaires ont fait la même proposition. Il y a tout d’abord le groupe socialiste (USFP), le groupement de la Confédération démocratique du travail (CDT), le groupe de l’Union marocaine du travail (UMT). Côté gouvernement, c’est un rejet clair mais non argumenté, signifié par correspondance à la Chambre des conseillers. Pour rappel, au mois de juin 2020, le ministre de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement, Aziz Rabbah avait été interpellé par les parlementaires au sujet de l’affaire la Samir. Il avait alorsbotté en touche en soulignant que le dossier reste entre les mains de la justice, se référant au principe constitutionnel de l’indépendance du pouvoir judiciaire. Rabbah avait affirmé que l’activité de raffinage du pétrole est toujours à l’arrêt, mais que quatre entreprises dépendant de la société mère ont maintenu leurs activités d’importation, de stockage, de remplissage du gaz butane et de distribution.
Plus de cinq années se sont écoulées depuis l’arrêt d’activité du groupe. Deux gouvernements se sont succédé, mais aucun ne s’est penché sur ce dossier prétextant l’indépendance de la justice. Pour prendre à bras le corps ce genre de dossier, le Maroc aurait besoin de politiques de la trempe d’un certain Abdellah Ibrahim qui avait bataillé en 1959, avec des investisseurs italiens, pour la création de la Samir. Aujourd’hui, la perte est certes financière, mais elle concerne aussi les centaines d’emplois directs et indirects via des sous-traitants permanents, notamment à Mohammedia et Sidi Kacem où 1 habitant sur 10 puisait ses ressources grâce à cette grande entreprise. La Samir est toujours cotée à la Bourse de Casablanca, mais son action n’est pas traitée depuis août 2015 pénalisant dans son sillage les petits porteurs qui avaient misé sur une valeur autrefois sûre. La Samir, c’est « l’énergie en toute confiance », comme disait le slogan du raffineur.
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