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Libye : vers la fin de la crise politique ?
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Les envoyés libyens, présents aux pourparlers soutenus par les Nations Unies en Égypte, ont convenu ce mercredi 20 janvier d’organiser un référendum constitutionnel avant les élections prévues dans ce pays déchiré par la guerre. Selon le ministère égyptien des Affaires étrangères, Le Caire «se félicite de l’accord conclu aujourd’hui entre les parties libyennes à Hurghada dans le cadre du processus constitutionnel… et apprécie les efforts qui ont conduit à l’accord d’organiser un référendum sur le projet de constitution en vue des élections libyennes prévues pour le 24 décembre 2021». De nouveaux pourparlers auront lieu en Égypte le mois prochain en vue de régler la «feuille de route du référendum et les élections», a-t-il ajouté dans un communiqué de presse.
Par ailleurs, des délégations du Haut Conseil d’État libyen et de la Chambre des représentants libyenne pourraient se réunir au Maroc ce vendredi 22 janvier, rapporte ce jeudi 21 janvier l’Agence Anadolu. Citant un responsable libyen, la même source a avancé que cette rencontre entre les représentants de ces deux organes législatifs leur permettra d’échanger sur les nominations prévues pour certains postes de direction. Pour le moment, Nasser Bourita, ministère des Affaires étrangères, n’a pas encore confirmé la tenue de cette réunion ni son ordre du jour.
Pour rappel, la Libye, pays riche en pétrole, est déchirée depuis que le soulèvement soutenu par l’OTAN en 2011 a renversé le dictateur de longue date Moamer Kadhafi. Depuis lors, plusieurs organismes civils luttent pour imposer leur autorité. Le Gouvernement d’entente national (GEN), reconnu par les Nations unies, est basé dans la capitale, tandis qu’une Chambre des représentants qui ne reconnaît pas l’administration de Tripoli est basée dans l’est du pays. Un fragile cessez-le-feu entre les deux parties, convenu à Genève en octobre dernier, a été largement respecté malgré les menaces de reprise des combats de Khalifa Haftar.