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Nouvelle variante de la Covid-19 : les craintes s’accentuent au Maroc

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Le ministère de la Santé a annoncé lundi soir l’enregistrement d’un premier cas confirmé de la nouvelle variante britannique du coronavirus au Maroc. Les autorités ont aussitôt réagi en suspendant les vols en provenance d’Australie, du Brésil, d’Irlande et de Nouvelle-Zélande. Ces pays viennent s’ajouter au Danemark, au Royaume-Uni et à l’Afrique du Sud qui étaient déjà concernés par cette suspension. Qu’est-ce que cette nouvelle variante ? Quelle est son origine et quel est le degré de sa dangerosité ?

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On dit qu’un malheur ne vient jamais seul. Alors que le Maroctrouve des difficultés à se faire livrer ses premières doses de vaccins, une nouvelle risque de multiplier les craintes du gouvernement Saad Dine El Otmani.

Lundi soir, le ministère de la Santé annonce l’enregistrement d’un premier cas confirmé de la nouvelle variante du coronavirus, découverte récemment au Royaume-Uni. Le virus a été diagnostiqué chez un Marocain résidant en Irlande arrivé au port de Tanger Med sur un navire en provenance de Marseille. Il a été conduit à Casablanca pour suivre le protocole sanitaire en vigueur, a souligné le ministère de la Santé dans un communiqué.

Une fois quela nouvelle a retenti, les autorités ont décidé de fermer l’accès au territoire national pour les avions et passagers en provenance de quatre pays supplémentaires : l’Australie, le Brésil, l’Irlande et la Nouvelle-Zélande. Cette interdiction, qui entre en vigueur dès ce mardi 19 janvier, s’ajoute à cellede l’Afrique du Sud, du Royaume-Uni et du Danemark, pays déjà concernés par la même mesure.

Qu’est-ce que cette nouvelle variante ?

La nouvelle variante fait partie d’un processus normal de mutationdu virus. Tous les virus mutent naturellement au fil du temps, et celui du Sars-Cov-2 a fait des milliers de mutations depuis son identification en décembre 2019.

Même si la grande majorité des mutations sont passagères et sans réels impacts, un virus peut muter de temps à autre de manière à survivre et à se reproduire. C’est ce qui semble se produire avec la nouvelle variante qui s’est répandue mi-décembre au Royaume-Uni.

Lire aussi:Covid-19 : quelles différences entre les vaccins ?

La vitesse de propagation du virus a poussé plusieurs pays (dont le Maroc) à couper leurs liaisons aériennes avec le Royaume-Uni. Contraint de protéger sa population, Boris Johnson, Premier ministre britannique, avait annoncé un nouveau confinement. Depuis, des dizaines de pays ont instauré des couvre-feux et renforcé leurs mesures sanitaires.

Risque élevé de contamination

Plusieurs institutions internationales ont tiré la sonnette d’alarme face au danger que représente cette nouvelle variante. Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) a jugé “élevé” le risque que les nouveaux variants provoquent plus de décès.

Hormisle variant britannique, celui de l’Afrique du Sud est tout aussi inquiétant. D’après des experts sud-africains, le nouveau variant du coronavirus identifié en octobre 2020 en Afrique du Sud n’est pas plus mortel, mais il est 1,5 fois plus contagieux. Les études scientifiques se poursuivent pour connaître le degré de dangerosité de ces nouveaux variants.

Le choix du masque est important

D’après le Haut conseil de la santé publique (HCSP) en France, le choix du masque est important dans la prévention contre le nouveau variant de la Covid-19. L’instance internationale conseille d’éviter certains masques en tissu moins filtrants pour lutter contre les nouveaux variants du coronavirus, dont le degré de contagion est plus important.

Ainsi, le HCSP appelle à l’utilisation de masque en tissu “réutilisable” plutôt que les autres masques en tissu de catégorie 2 (voir infographie) qui filtrent “moins bien”. Selon des études effectuées par l’Association française de normalisation (Afnor), les premiers masques cités filtrent 90 % des particules, tandis que ceux les seconds n’en bloquent que 70%.

NN

Outre les masques, le HCSPrecommande également d’appliquer une distanciation physique de deux mètres au lieu d’un mètre, en raison de la contagiosité plus importante de cette nouvelle variante du virus.

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