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Quel avenir pour l’économie marocaine en 2021 ? Si l’on croit la Banque mondiale, il devrait être plein d’optimisme. L’institution financière internationale souligne que le Maroc devrait connaître une croissance de 4% en 2021.
Javier Diaz Cassou, économiste principal de la l’institution de Bretton Woods au Maroc affirme que le Royaume a subi l’année dernière sa première récession depuis les années 1990. Selon lui, la contraction économique qui a eu lieu au deuxième trimestre, laquelle a coïncidé avec le confinement, est la plus importante jamais enregistrée puisqu’elle a atteint près de 15% du PIB durant le deuxième trimestre 2020.
La Banque mondiale explique cette récession par les chocs de l’offre et de la demande, les chocs externes provoqués par la pandémie et la sécheresse.
Par ailleurs, l’emploi et les revenus des ménages ont été sérieusement impactés. Plus d’un demi-million de postes ont été perdus notamment dans le milieu rural qui a souffert de sécheresse. Aussi et sur le plan régional, le Maroc a vécu la contraction la plus forte avec une récession de 6,3% contre une moyenne de -5% pour la région Mena.
De l’espoir pour 2021
La Banque mondiale estime que le Maroc reste tout de même le mieux placé pour résister à la crise notamment grâce au plan de relance et ses réformes importantes qui concernent la protection sociale et la rationalisation du réseau des entreprises publiques.
Le même constat est fait par le Haut-Commissariat au Plan (HCP). Ce dernier prédit que le produit intérieur brut (PIB) du pays enregistrera une croissance de 4,6% en 2021 après une récession de 7% en 2020. Le HCP prévoit également une baisse du taux de chômage de 12,8% en 2020 à 11,1% en 2021.
En ce qui concerne le secteur agricole et l’évolution de la campagne agricole 2020-2021, le HCP prévoit que l’agriculture et la pêcheferaient grimper la croissance du secteur primaire de 11% en 2021 alors qu’en 2020, le secteur a enregistré une baisse de 7,1%. Selon le HCP, la production céréalière moyenne au Maroc atteindra 75 millions de quintaux au cours de la campagne agricole 2020-2021.
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Dans un communiqué, le ministère de l’Agriculture a souligné que «le retour des pluies a contribué à l’accélération du rythme des travaux du sol, des emblavements et des ventes des intrants agricoles, notamment les semences et les engrais de fond. Les pluies importantes et généralisées enregistrées durant la première décade de janvier 2021 (83 mm en moyenne), accompagnées d’une baisse significative des températures, ont été favorables au tallage des semis précoces des céréales».
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Le Tourisme continuera à souffrir
D’après l’organisme chargé de la production, de l’analyse et de la publication des statistiques officielles au Maroc (HCP), le seul secteur qui restera probablement dans le rouge est le tourisme. Ce secteur traverse une période noire et la reprise sera loin d’être facile. Nadia Fettah Alaoui, ministre du Tourisme garde espoir et estime que les choses iront beaucoup mieux après la vaccination des citoyens. «Nous travaillons sur un scénario commun avec toutes les parties prenantes pour un redémarrage à la fin du premier trimestre 2021. Nous avons bon espoir de redémarrer en avril 2021».
Surle plan international,les restrictions sur les voyages liées à la pandémie de Covid-19 ont fait chuter les arrivées internationales de 72 % au cours des dix premiers mois de 2020. Cette année a été qualifiée parl’organisation mondiale de tourisme (OMT) comme la pire année jamais enregistrée dans l’histoire du tourisme.
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