Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
Les finances 2019 des partis politiques marocains sont passées sous la loupe de la Cour des comptes. L’instance dirigée par Driss Jettou indique que le montant total des ressources des partis politiques a atteint 127,39 millions de dirhams en 2019 contre des dépenses de l’ordre de 145,73 millions de dirhams.
La Cour des comptes informe les formations politiquesqu’elles sont tenues de restituer au Trésor les montants indus ou non utilisés de la participation de l’État au financement des campagnes électorales, ainsi que les montants non utilisés de la contribution de l’État à la couverture des frais de leur gestion. Le total des sommes non restituées au Trésor par certains partis politiques s’élève à 13,75 millions de dirhams, note la Cour des comptes.
Deux partis n’ont pas présenté leurs comptes annuels
32 des 34 partis ont présenté leurs états financiers à la Cour des comptes. Le Parti marocain libéral (PML) etl’Union nationale des forces populaires (UNFP) sont les deux partis qui n’ont pas présenté les documents nécessaires à la Cour des comptes.
Concernant les ressources financières, la part du montant de la subvention de l’État dans le total des ressources des partis est en recul (46,83% en 2019 contre 54,90% en 2018 et 59,15% en 2017). Onze partis dépendent à 100% du financement public (dont l’Union constitutionnelle) et cinq comptent à plus de 98% sur le soutien étatique. Par ailleurs, sept formations partisanes s’accaparent 91,20% du total des ressources déclarées par les partis, contre un taux de 89,83% en 2018 et 88,50% en 2017.
Le Parti de la justice et du développement (PJD) arrive en tête avec 29,43% de l’ensemble des ressources déclarées, talonné par le Rassemblement national des indépendants (RNI) avec 28,82 %, puis le Parti authenticité et modernité (PAM)avec 14,9 %.L’Istiqlal arrive quatrième avec 9,24%.
Enfin, le RNI arrive en tête des formations dont les ressources propres dépassent de loin le financement public qui ne représente que 14,86% dans les finances du parti. Il est suivi du Parti du progrès et du socialisme (PPS) avec 35,47 % et du PJD avec 42,37%.
Temps de lecture : 2 minutes
Expropriation : l’Algérie accuse le Maroc de manœuvres provocatricesLe chef du gouvernement, Aziz Akhannouch aurait franchi un pas audacieux susceptible d'intensifier les frictions diplomatiques avec l'Algéri… |
Entretien : Nizar Berdai, l’homme qui fait résonner la voix de la jeunesse dans la politiqueLeBrief : L'AMJP a-t-elle observé une évolution dans l'attitude des jeunes Marocains vis-à-vis de l'action politique depuis sa création ? Si… |