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Royal Air Maroc assurera désormais tous ses vols au Terminal 1 de l’aéroport Mohammed V à Casablanca. Le transporteur national a finalisé son déménagement vers la nouvelle aérogare qui a été mis en service fin janvier dernier. C’est un soulagement pour les passagers. Le mauvais aiguillage et la communication discutable ont occasionné des désagréments pour certains voyageurs. Longtemps réclamé par la RAM, ce terminal qui lui est entièrement dédié est censé contribuer à relever les standards en matière de qualité de service. À commencer part l’amélioration du traitement des passagers au sol. Avec 52 nouveaux comptoirs, le terminal en compte au total 80. Il va doubler la capacité d’accueil de l’aéroport à 14 millions de voyageurs par an.
Les files d’attente pour s’enregistrer devraient considérablement se réduire. La multiplication des bornes d’enregistrement va aussi permettre de désengorger les guichets. Mais, ces efforts seront vains s’il n’y a pas d’amélioration au niveau du temps de passage à la police des frontières. Cela suppose une meilleure coordination avec l’Office national des aéroports et la police. Ce n’est pas toujours le cas, au point où l’on frôle parfois l’émeute en raison de queue de plusieurs heures.
L’été 2019, la première épreuve du nouveau terminal
Quatre mois après la réception du nouveau terminal, le vrai examen aura lieu dans quelques semaines avec le début de la période estivale et l’augmentation de l’affluence dans les aéroports. Le trafic connaît un pic durant les mois de juillet et août avec une moyenne supérieure à 1 million de passagers à Casablanca. Cette période met souvent en lumière les différentes lacunes de l’organisation.
Les taux de satisfaction sur les délais de récupération des bagages, les prestations à bord…avancés par la RAM sont parfois en décalage avec la réalité sur le terrain. Parmi les sujets qui fâchent, il y a surtout le traitement des bagages. La pagaille au niveau de la livraison des bagages il y a quelques semaines montre bien que le dispositif n’est pas encore totalement au point. Même si, les difficultés ont été exacerbées par la grève d’un des sous-traitants de la RAM. Face à la multiplication des grèves (bagagistes, steward et hôtesses, pilotes), les passagers sont pris en otage et n’ont bien souvent pas connaissance de leurs droits dans de telles circonstances.
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