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À l’approche des fêtes de fin d’année, et face au risque d’un éventuel relâchement en termes de mesures de prévention contre la Covid-19 -surtout après la découverte d’une nouvelle souche plus contagieuse du virus- le Maroc a décidé d’agir et de renforcer les procédures de l’état d’urgence sanitaire. Dans un communiqué de presse, publié dans la soirée du lundi 21 décembre, le gouvernement a annoncé une batterie de nouvelles restrictions, qui prendront effet dès le mercredi 23 décembre à 21h et qui seront maintenues pendant les trois prochaines semaines. Ainsi, à partir de demain, les restaurants, cafés, commerces et grandes surfaces fermeront boutique à 20h et un couvre-feu nocturne de 21h à 6h sera généraliséà l’échelle nationale (sauf cas exceptionnels). Les fêtes et les rassemblements publics ou privés seront strictement interdits, et toutes les mesures de prévention en vigueur seront maintenues. De plus, compte tenu de la forte affluence que connaissent d’habitude Casablanca, Marrakech, Agadir et Tanger pendant cette période, il a été décidé de fermer complètement les restaurants de ces villes pour une durée de trois semaines.
Et ce n’est pas tout. Outre les restrictions précitées, les hôtels ont été sommés de fermer leurs portes le prochain 31 décembre. Selon Lahcen Zelmat, président de la Fédération nationale de l’industrie hôtelière (FNIH), «dans la nuit du 31 décembre, il n’y aura ni entrée ni sortie des hôtels du Royaume». Afin d’éviter la propagation massive du virus lors de cette soirée, les autorités compétentes ont communiqué des instructions très spécifiques aux groupes hôteliers du pays. De même, toute animation musicale durant la journée sera interdite dans les hôtels et l’entrée des clients devra se faire avant 20h.
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Une nouvelle cellule de veille pour suivre la nouvelle souche
Les nouvelles mesures restrictives annoncées par le gouvernement surviennent quelques jours seulement après le reconfinement des trois tiers du Royaume-Uni, en raison de la découverte d’une nouvelle variante de la Covid-19 qui est 70% plus transmissible que les souches existantes. Cette évolution alarmante du virus a poussé plusieurs pays, dont le Maroc, à suspendre leurs différentes liaisons (aériennes, terrestres et maritimes) avec le « pays du thé ». L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a de son côté recommandé à ses membres, au niveau mondial, «d’accroître leurs capacités de séquençage» du virus pour en savoir plus sur les risques posés par cette nouvelle variante. Et c’est dans ce sens que les ministères marocains de la Santé et le ministère de l’Intérieur ont créé une cellule de veille dédiée au suivide l’évolution et des développements liés à cette nouvelle mutation du coronavirus, la neuvième en date, selon les spécialistes. La cellule en question aura également pour mission desurveiller attentivement cette nouvelle souche et d’identifier ses propriétés, ainsi que ses impacts sur la santé et sur l’efficacité des vaccins.
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Enfin, notons que pendant ces deux dernières semaines le Maroc a enregistré un important ralentissement de la propagation de la pandémie. Une tendance baissière que les autorités sanitaires et le gouvernement cherchent à maintenir à tout prix. D’ailleurs, ce lundi 21 décembre, le département de la Santé n’a fait état que de 877 nouvelles contaminations (sur un total de 418.002 depuis le début de l’épidémie en mars 2020) contre 1.980 rémissions (sur un total de 380.134), avec un taux de guérison de 90,1%. S’agissant des décès, le pays a dépassé la barre des 7.000morts ce lundi, avec 43 nouveaux décès et un taux de létalité de 1,67%.
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