Le Maroc a enregistré ces deux dernières semaines une régression de la pandémie de la Covid-19. Le nombre de contaminations recensé au quotidien est passé de plus de 4.000 de moyenne en octobre à près de 2.500 en décembre. Cependant, pour certains experts, ces chiffres avancés par le ministère de la Santé, ne reflètent aucunement la réalité, surtout, déplorent-ils, quele nombre de tests PCR effectuéspar jour est passé de plus de 25.000 tests par jour en octobre à 14.234 tests le 17 décembre. Cette baisse de plus de 10.000 tests va à l’encontre des recommandations des spécialistes du secteur, mais aussi des consignes de l’Organisation mondiale de la Santé, qui préconise le dépistage massif et précoce des populations.
Les raisons de cette baisse
Pour certains médias nationaux, plusieurs raisons peuvent être à l’origine de la chute du nombre de tests PCR effectués dans le Royaume. Certains avancent l’hypothèse de la pénurie des kits de dépistage, surtout que c’est le Maroc qui produit depuis quelques mois ses propres tests, en raison de l’indisponibilité de ceux de la Chine. Cependant, Moldiag, la start-up qui produit et commercialise les kits marocains de diagnostic de la Covid-19, assure que ces derniers sont largement disponibles et qu’il n’y a pas de pénurie. La start-upaffirme qu’elle a une capacité de production d’un million de kits par mois, pouvant même atteindre jusqu’à deux millions de tests mensuellement.
L’arrivée des tests antigéniques a également été citée comme raison de la baisse du nombre des dépistages quotidiens. L’introduction de ces derniers, qui sont de plus en plus utilisés à Casablanca (où la concentration des contaminations au coronavirus est la plus élevée du Royaume) et qui ne sont pas comptabilisés dans les statistiques officielles, pourrait également justifier ladite baisse. Sinon, autre élément important à considérer, la réticence croissante des citoyens à se faire tester.En effet,ungrand nombre deMarocains refusent se faire dépister soit par ignorance, indifférence, peur, découragement à cause du temps d’attente dans le public, ou par manque de moyens pour aller dans le privé. Ainsi, certains arrivent trop tard ou dans un état critique aux urgences, et le test PCR dans ces cas s’avère parfoisnégatif, car la charge virale baisse à J+10 ou plus de la contamination. De plus, la prochaine campagne de vaccination contribue aussi à la réticence des citoyens face au dépistage. Pour certains, l’annonce du lancement de cette opération les a poussés à renoncer au dépistage et à attendre l’arrivée du vaccin.
Simulationà l’échelle nationale de la campagne de vaccination
Et alors que les interrogations se multiplient au sujet de la baisse du nombrede tests PCR réalisés au quotidien, les ministères de la Santé et de l’Intérieur ont annoncé conjointement qu’à partir de 9h30 le dimanche 20 décembre 2020 une simulation réelle de la campagne de vaccination aura lieu au Maroc. Cette dernière concernera les effectifs (équipes de vaccination et personnels de saisie) des 2.900 stations prévues pour cette opérationnationale. Enfin, selon les deux départements, «la réussite de cette opération est tributaire de l’engagement effectif des équipes et permet aussi de mesurer concrètement le niveau de préparation à la campagne de vaccination contre la Covid-19».
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