Un nouveau chapitre commence dans les relations maroco-américaines. En effet, suite à l’annonce du président américain Donald Trump de la promulgation d’un décret présidentiel reconnaissant la souveraineté marocaine sur le Sahara et de l’engagement de Rabat àrétablir ses relations avec Israël, les États-Unis ont adopté samedi 12 décembre «une nouvelle carte officielle» du Maroc intégrant les provinces du Sud. Lors d’une cérémonie de signature organisée à l’ambassade américaine à Rabat, l’ambassadeur David Fischer a déclaré que cette nouvelle carte«est la représentation tangible de la proclamation puissante faite par le président Trump». Et de préciser que ce document «sera présenté au roi Mohammed VI,qui dans sa sagesse et sa prévoyance a reconnu Israël».
De son côté, le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a déclaré que «les efforts du Maroc pour promouvoir la tolérance – partant de sa tradition historique de protection de sa minorité juive, à la signature de la Déclaration de Marrakech, jusqu’au nouvel accord avec Israël – constituent un modèle pour la région et pour le monde entier». Selon lui, les démarches adoptées par les États-Unis, Israël et le Maroc affirment que ces derniers ont opté pour la «la paix et le monde en est meilleur», précisant que la reprise des relations diplomatiques entre Tel-Aviv et Rabat est «une autre étape remarquable vers la paix». Concernant le Sahara marocain, Mike Pompeo a avancé que son pays estime que seules des négociations politiques dans le cadre du plan marocain d’autonomiesont en mesure de mettre fin à ce différend.
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Réaction du PJD
Par ailleurs, en réaction à la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara et au rétablissement des relations maroco-israéliennes, le Parti de la justice et du développement (PJD) a publié ce week-end un communiqué de presse à l’issue de la réunion de son secrétariat général.Dans ce document, le PJD a expliqué qu’il est «fier et confiant dans la direction avisée» du roi Mohammed VI et dans les réalisations «historiques» dont la cause nationale marocaine est témoin. Le parti estime que la décision américaine est importante et «ouvre de nouveaux horizons pour renforcer la position marocaine dans les cercles internationaux». Dans son communiqué, le secrétariat général du PJD affirme que la reconnaissance américaine«accroît l’isolement des opposants à l’intégrité territorialeet contribue à faire face à leurs conspirations».
Cependant, le PJD n’a pas évoqué la décision du Maroc de reprendre ses relations diplomatiques avec Israël. Il a par contre réitéré sa position concernant le conflit israélo-palestinien, rappelant ses «positions fermes envers l’occupation sioniste et les crimes qu’elle commet contre le peuple palestinien, y compris les attaques en cours contre la mosquée Al-Aqsa, ainsi que la confiscation des terres palestiniennes». Le parti a également condamné le refus d’Israël d’accorder aux Palestiniens le droit au retour, une «violation flagrante de toutes les chartes et décisions internationales et ses tentatives de normaliser ses relations et de pénétrer les sociétés islamiques».
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Enfin, alors quela direction lampiste s’est bien gardée d’émettre toute critique envers la décision du Roi de rétablir les liens avec l’État hébreu, Mohamed Amekraz, ministre du Travailet secrétaire général de la jeunesse du PJD, a souligné lors d’une interview avec la chaîne Al Mayadeen, proche du Hezbollah, que «les Marocains ont été surpris par la décision de normalisation des relations avec Israël». Selon lui, la position de son organisation «sur cette normalisation et sur le reste des questions liées à la cause palestinienne est claire et sans ambiguïté», affirmant que «tous les Marocains considèrent la question palestinienne comme une question d’injustice et d’usurpation de la terre et des droits des propriétaires légitimes». Et après avoir lancé que «tous les Marocains rejettent la normalisation avec Israël», il a essayé de rattraper le coup en saluant l’appel téléphonique, du jeudi 10 décembre, entre le roi Mohammed VI et le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.
Pour rappel, la position d’Amekraz rejoint les affirmations prononcées en août dernierpar le Chefde l’exécutifSaad Dine El Otmani, qui avait démenti les rumeurs sur une éventuelle normalisation des relations entre Tel-Aviv et Rabat, tout en exprimant son soutien total à la cause palestinienne.
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