Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
L’élection de Donald à la présidentielle américaine de 2016 a été agitée par plusieurs soupçons d’ingérence de la Russie dans la campagne électorale. En mai 2017, le procureur spécial Robert Mueller a été chargé de faire la lumière sur cette affaire. Son enquête a abouti à la publication d’un rapport de 450 pages à la mi-avril. Donald Trump avait tweeté « Game Over » avant la publication du rapport, le président américain n’ayant cessé de dénoncer une « chasse aux sorcières ». Si le président américain s’estime blanchi par le rapport Mueller, le procureur spécial à un avis plus nuancé. Il est sorti de son silence pour la première fois en deux ans pour livrer sa propre lecture.
Que dit le procureur spécial Robert Mueller ?
Dans une allocution qui a duré dix minutes, le procureur a répété qu’il n’avait pas rassemblé de preuves suffisantes d’une entente entre les russes et l’équipe de campagne du candidat Trump, mais ne dédouane pas pour autant le président américain de possibles entraves à la Justice. « Si nous avions eu la conviction que le président n’avait clairement pas commis de délit, nous l’aurions dit », a assuré le juriste.
Après l’intervention du procureur Mueller, plusieurs voix dans le parti démocrate, notamment parmi les prétendants à la Maison-Blanche, se sont élevées pour demander au Congrès d’engager une procédure de destitution contre le président américain. La fameuse procédure d’impeachment. « Le Congrès va continuer à enquêter… Les Américains méritent de connaître la vérité », a déclaré Nancy Pelosi, la chef de la Chambre des Congrès, sans toutefois évoquer la possibilité d’une procédure de destitution.
Une procédure d’impeachment
Sur Twitter, « l’affaire est close ! Merci », a réagi Trump à ce nouveau rebondissement dans ce dossier. « Comment destituer un président républicain pour un crime commis par les démocrates ? Chasse aux sorcières! », a-t-il poursuivit.
Une destitution du locataire de la Maison-Blanche est peu probable. La procédure se heurterait à la majorité républicaine au Sénat. Même dans le camp démocrate, il n’y a pas unanimité. Des leaders du parti craignent qu’elle n’occulte les autres enjeux de la campagne pour 2020 à tout juste un peu plus d’un an des élections. Robert Mueller a aussi laissé entendre qu’il ne souhaiterait plus s’étaler sur ce dossier. C’est un message indirect à ceux qui voudraient l’auditionner. « Je ne fournirai pas plus d’informations que ce qui est public si je devais témoigner au Congrès », a-t-il déclaré, en renvoyant vers son rapport d’enquête qui « parle de lui-même ».
S’il échappe à une procédure de destitution, le dossier de l’ingérence Russe dans la campagne de 2016 pourrait cependant rattraper le président américain, candidat républicain déclaré lors des élections de 2020.
Temps de lecture : 4 minutes
Maladies respiratoires en Chine, comme un déjà-vu ?Novembre 2023, les images provenant de Chine commencent à inquiéter : les centres de soins sont débordés par le nombre de cas de pneumonie i… |
Gaza au premier jour de la trêveAprès sept semaines de guerre, les Palestiniens de Gaza bombardée accueillent avec des sentiments mitigés la première trêve conclue par le H… |