Ce n’est pas le grand amour… Certes il y a du mieux dans la relation entre le fisc et les contribuables mais, d’importants progrès restent à faire. Ils le sont d’ailleurs dans les deux sens.
Plus de transparence
Les entreprises réclament plus de clarté dans les textes juridiques et de la visibilité. Le manque de lisibilité des textes laisse place à des interprétations qui aboutissent souvent au contrôle fiscal. Or, subir un contrôle fiscal est rarement une partie de rigolade. Certains patrons en ont même des frissons. Par ailleurs, de nombreuses entreprises ont le sentiment d’être matraquées.
Puisque la population des contributeurs à l’impôt est faible, la charge pèse donc sur un groupe réduit, les contrôles aussi. D’où l’intérêt de l’accélération de l’élargissement de l’assiette. Elle permettrait de réduire la pression sur les contributeurs actuels. Cela dit, les entreprises ne sont pas exemptes de tout reproche. Beaucoup d’entre-elles doivent aussi effectuer des progrès en matière de transparence.
Un partenariat CGEM-DGI
Pour franchir une nouvelle étape dans la relation entre administration et entreprises, la CGEM et la DGI ont annoncé le lancement d’un nouveau dispositif. Baptisé «Corridor CGEM-DGI», ce nouveau service a pour objectif d’accompagner les entreprises inscrites à la CGEM dans leurs démarches administratives. L’idée est de réduire les situations contentieuses, de lever les incertitudes juridiques et de donner de la visibilité aux entreprises sur la manière dont les textes en vigueur doivent s’appliquer. Il vise également à accroître le taux de conformité fiscale.
Pour le président de la CGEM comme pour le directeur général par intérim de la DGI, «le partenariat marque une nouvelle ère de transparence et de confiance dans la relation entre le fisc et les entreprises. Il devrait favoriser l’instauration d’un climat des affaires sain». La crise engendrée par la pandémie du coronavirus est un facteur susceptible de tendre les relations entre l’administration fiscale et les entreprises. Parmi les principales recommandations de la CGEM au printemps dernier, figurait la suspension des contrôles fiscaux et ATD.
Réduire la fraude
A l’aide de la technologie et grâce au partage d’informations entre les administrations, la DGI est mieux armée pour améliorer la collecte de l’impôt et traquer les fraudeurs. Cet arsenal a contribué à l’identification de plus de 371.000 nouveaux contributeurs en 2019 (dont les déclarations spontanées) soit 52% de plus qu’en 2018. Danstous les cas, l’usage de la technologie améliore l’efficacité du travail des inspecteurs du fisc. Ils disposent d’autres armes dont ils pourraient se servir si nécessaire. En France par exemple, les administrations fiscales et douanières ont été autorisées, à titre expérimental, à collecter et exploiter les données publiées par les internautes sur les plateformes de mise en relation en ligne ou sur les réseaux sociaux.
Pour rappel, en 2019, le contrôle fiscal a rapporté 12 milliards de DH.
Légère hausse des prix à la production industrielle
Économie - En novembre 2024, l’IPPIEM a progressé de 0,1% par rapport à octobre 2024, selon le Haut Commissariat au Plan.
Rédaction LeBrief - 31 décembre 2024Amnistie sur le cash : 2MM de Dhs en 72 heures!
Économie Le Trésor a enregistré des recettes de 2MM Dhs en seulement 72 heures suite à la campagne de régularisation volontaire.
Mouna Aghlal - 31 décembre 2024Chambre des représentants : 12 MMDH d’exportations potentielles vers l’Afrique (Omar Hejira)
Afrique, Économie, Économie - Selon Omar Hejira, le marché marocain dispose d'opportunités inexploitées, estimées à 12 MMDH d'exportations potentielles vers l'Afrique.
Mbaye Gueye - 31 décembre 2024Économie : une année mi-figue mi-raisin
Dossier - 2024 n'a pas été une année de forte croissance. Mais tel un phénix, le Maroc se réinventera… toujours !
Sabrina El Faiz - 31 décembre 2024EEP : le CA devra atteindre 345 MMDH à fin 2024 (Nadia Fettah)
Économie - Nadia Fettah, a indiqué que le CA des EEP devrait atteindre 345 MMDH à la fin de l'année 2024, soit une hausse de 4% par rapport à 2023.
Mbaye Gueye - 31 décembre 2024Enseignants : les aides aux logements revues à la hausse
Économie Dans le cadre du programme IMTILAK, les financements ont augmenté pour permettre aux enseignants de souscrire des prêts immobiliers.
Mouna Aghlal - 31 décembre 2024Secteur non financier : hausse du crédit bancaire de 2,5% en novembre
Économie - La progression annuelle du crédit bancaire au secteur non financier (SNF) s’est élevée à 2,5% contre 2,4% en octobre.
Mbaye Gueye - 30 décembre 2024Dinanderie marocaine : les exportations sont en hausse de 17% (rapport)
Économie - Les exportations de la dinanderie marocaine ont affiché un taux de croissance annuel moyen de 17% entre 2019 et 2023.
Mbaye Gueye - 30 décembre 2024Le marché du travail en ébullition
J.R.Y - 4 novembre 2020Toyota Corolla bombe le torse !
J.R.Y - 1 mars 2021Gouvernement-syndicats : réforme fiscale et hausse des salaires
Économie - L'accord du gouvernement lors de la session d'avril 2024 du dialogue social central marque une avancée pour les revenus des salariés au Maroc.
Chaima Aberni - 6 mai 2024AIF 2024 : signature de trois accords entre le Maroc et la BAD
Économie -Le gouvernement marocain a procédé à la signature de trois accords de financement avec la Banque africaine de développement (BAD).
Mbaye Gueye - 5 décembre 202470 millions de dollars pour moderniser la protection sociale
Économie - La Banque mondiale a validé un nouveau projet d’un montant de 70 millions de dollars afin de consolider les progrès réalisés dans la réforme de la protection sociale.
Ilyasse Rhamir - 5 décembre 2024Économie : une année mi-figue mi-raisin
Dossier - 2024 n'a pas été une année de forte croissance. Mais tel un phénix, le Maroc se réinventera… toujours !
Sabrina El Faiz - 31 décembre 2024Hydrogène vert : Akhannouch émet la circulaire de mise en œuvre de « l’Offre Maroc »
Aziz Akhannouch a émis la circulaire de mise en œuvre de "l’Offre Maroc" pour le développement de la filière de l’hydrogène vert.
Rédaction LeBrief - 11 mars 2024FMI : le Maroc est sur la bonne voie pour maîtriser le ratio dette/PIB
Économie - Selon le FMI, le ratio de la dette devrait continuer à diminuer pour atteindre 68,3% en 2025, 67,2% en 2026 et 65% en 2029.
Mbaye Gueye - 27 novembre 2024