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Trois semaines sesont déjà écoulées depuis la sécurisation du passage de Guerguarate, et le trafic civil et commercialcontinue de prospérer pour le plus grand bonheurdes résidents de la région. Ce jeudi 3 décembre, lors de l’ouverture de la réunion duConseil du gouvernement, Saad Dine El Otmani, Chef de l’exécutif, a tenuà saluer les médias nationaux, les partis, les organes, les organisations parallèles et la société civile pour leur mobilisation en faveur de l’opération des Forces armées royales (FAR) à Guerguarate. El Otmani a affirmé que la démarche du Royaume a permis de sécuriserla zone tampon «dans l’intérêt de la patrie, mais également dans celui de la paix et de la stabilité dans la région, et celui de la liberté du commerce international». Et d’ajouter que «le passage de Guerguarate est une route internationale reliant le nord et le sud». Le Chef du gouvernement a également précisé que «tous ces développements ont rendu furieux le Front Polisario et lui ont infligé de graves dommages».En réponse, poursuit-il, le groupe séparatiste a opté pour la dénonciation mensongère à l’encontre du Maroc, la diffusion de fausses informations et l’exploitation de vidéos et d’images qui n’ont rien avoir avec Guerguarate. Otmani, reprenant une citation duroi Mohammed VI, a affirmé que «le Sahara restera dans son Maroc et le Maroc dans son Sahara».
Le Maroc est attaché aux résolutions du Conseil de sécurité
De son côté, Nasser Bourita, le chef de ladiplomatie,a réitéré, le mercredi 2 décembre, devant la Commission des affaires étrangères et de la défense nationale, des affaires islamiques et des Marocains résidant à l’étranger à la Chambre des représentants, que le Royaume «continuera à s’en tenir au processus politique» dans le respect des résolutions du Conseil de sécurité et du Secrétariat général des Nations Unies. Le ministre a en plus affirmé que son département «fait de la question du Sahara sa priorité numéro 1», tout en notant que la résolution de ce dossier «nécessite la pleine participation de toutes les parties prenant part au conflit», indique Hespress Fr. La solution ne peut être que politique, réaliste, pratique, permanente et basée sur le consensus, a-t-il affirmé. Pour Nasser Bourita la question du Sahara «ne peut être résolue définitivement qu’avec la pleine souveraineté du Maroc sur son territoire, avec l’initiative d’autonomie comme seule solution».
Les tentatives vaines du Polisario et de ses alliés
Dans une ultime tentative d’attirer l’attention sur les pseudos tensions et affrontements qui persistent entre les forces marocaines et les milices du Polisario, l’Afrique du Sud, qui assurela présidence tournante du Conseil de sécurité de l’ONU, a essayé d’ajouter le «dossier Guerguarate» à l’agenda de décembre de l’organe onusien. Selon Le360, le Conseil a ignoré cette requête et a refusé d’ouvrir une discussion sur la question. La réaction du Conseil de sécurité face à la demande de l’Afrique du Sud «confirme que la région du Sahara marocain ne connaît pas de tensions nécessitant l’ouverture d’un débat international, contrairement aux affirmations du Polisario et de l’Algérie, qui dénoncent une guerre ouverte derrière le mur de sécurité».
De son côté, Sabri Boukadoum, ministre algérien des Affaires étrangères, a annoncé le mercredi 2 décembre lors de la 21e session extraordinaire du Conseil exécutif de l’Unionafricaine (UA),que le dossier du Sahara «doit être du seul ressort du Conseil de paix etsécurité de l’UA,que préside l’Algérie depuis quasiment sa création». Les participants à cette séance lui ont toutefois rappelé qu’en vertu de la décision prise en 2018 au sommet de l’UA à Nouakchott, les chefs d’État du continent ont convenu quec’est l’ONU qui se charge en toute exclusivité du conflit du Sahara, rapporte Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce vendredi 4 décembre.
Par ailleurs, Yabiladi nous fait savoir qu’en raison de la publication de deux communiqués condamnant l’opération des FAR à Guerguarate par le président par intérim du Parlement panafricain (PAP), l’Algérien Jamal Bouras, la Chambre des conseillers a boycotté une réunion tenue fin novembre en Afrique du Sudpar le PAP. Le Camerounais Roger Nkodo Dang, qui a dû suspendre son mandat à la tête du PAP pour participer aux élections législatives dans son pays, a d’ailleurs dénoncé «les “manœuvres” de Jamal Bouras “contre les intérêts du Royaume du Maroc”». Il a ainsi souligné que «toutes les décisions et déclarations prises dans ce contexte ne peuvent être considérées comme reflétant la position du PAP ou de ses organes légitimes».
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