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Ce mercredi 2 décembre, l’Organisation internationale du Travail (OIT) a publié un nouveau rapport consacré aux effets de la pandémie du nouveau coronavirus. En raison de la Covid-19, les salaires mensuels ont baissé ou ont progressé de manière plus lente au premier semestre 2020 dans les deux tiers des pays. C’est le constat principal que fait l’organisation dans ce document. Sur un échantillon de 28 pays européens, la perte de masse salariale est estimée à plus de 10% en Irlande, au Portugal et en Espagne, relève l’OIT.
Le rapport indique également que la crise devrait faire subir aux salaires une très forte pression vers le bas à brève échéance. Dans le détail, ce sont les femmes et les travailleurs faiblement rémunérés qui sont les plus impactés. Leurs salaires ont été affectés par la crise de manière disproportionnée, notamment parce qu’ils ont perdu des heures de travail, explique la même source. Les femmes auraient perdu 8,1% de leur salaire au deuxième trimestre 2020, en comparaison avec 5,4% pour les hommes, constate le rapport. Et d’ajouter qu’alors que, «dans un tiers des pays pour lesquels des chiffres ont été publiés, les salaires moyens ont semblé augmenter, il ne s’agit en réalité, en grande partie, que de la conséquence du fait qu’un nombre substantiel de travailleurs faiblement rémunérés ont perdu leur emploi, ce qui fausse la courbe moyenne puisqu’ils n’apparaissent plus dans les statistiques concernant les salariés».
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