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Le Royaume-Uni est le premier pays occidental à avoir approuvé le vaccin de Pfizer et BioNTech. L’américain et l’allemand avaient indiqué, il y a un mois, que leur vaccin anti-covid était efficace à 95% après une analyse finale des données des essais cliniques. Le vaccin sera disponible dès la semaine prochaine.
L’espoir suscité par l’arrivée du vaccin
Ce grand pas dans la lutte contre le coronavirus change beaucoup de choses pour l’économie mondiale. Le vaccin arrive plus tôt qu’anticipé. Cela nourrit l’espoir d’une reprise plus rapide que prévu. Toutefois, les institutions internationales restent prudentes sachant qu’un déploiement à grande échelle du vaccin nécessitera plusieurs mois. Ainsi, l’activité sera encore freinée en début d’année 2021 par un certain nombre de restrictions au sein des économies.
Malgré les nouvelles encourageantes sur le front sanitaire, l’OCDE prévoit un rebond de 4,2% en 2021 contre 5% en septembre dernier. Ce réajustement s’explique par le reconfinement de plusieurs économies suite à la deuxième vague de contamination. «Nous ne sommes pas sortis du bois, nous sommes toujours en pleine crise pandémique, ce qui signifie que la politique a encore beaucoup à faire», a prévenu Laurence Boone, économiste en chef de l’OCDE.
Un retour à la normale fin 2021
Le produit intérieur brut mondial devrait retrouver ses niveaux d’avant la crise d’ici la fin de 2021, grâce notamment à la Chine. Pays d’où est partie la pandémie, la Chine sera la seule économie parmi celles suivies par l’OCDE à enregistrer une croissance en 2020. Celle-ci devrait s’accélérer à 8% en 2021.
La situation est plus contrastée dans les autres régions du monde. Pour les Marocains qui scrutent particulièrement la situation en Europe, l’économie de la zone euro se contracterait de 7,5% cette année. L’OCDE anticipe une récession à deux chiffres dans plusieurs paysaprès les deux mesures de confinement imposées pour freiner l’épidémie de coronavirus. La croissance ne devrait revenir en Europe qu’en 2021 avec 3,6% anticipée.
Pour les derniers mois de 2020, la demande mondiale adressée au Maroc resterait relativement atone et serait soumise à l’évolution des importations de ses principaux partenaires commerciaux européens, indique le HCP. Elle s’améliorerait de 0,5% au quatrième trimestre 2020 par rapport au troisième trimestre, mais en glissement annuel, les commandes en provenance de l’étranger baisseraient de 8,9%.
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