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Les enseignants du public en grève nationale les 1er et 2 décembre

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Grève des enseignants © DR

À l’appel du Syndicat national de l’éducation (SNE) affilié à la Confédération démocratique du travail (CDT), les enseignants du secteur public observeront une grève le premier et 2 décembre prochain. Des sit-in sont également prévus en parallèle avec les réunions des conseils administratifs, pour réclamer la reprise du dialogue social, pour défendre le droit à la grève et pour dénoncer «les restrictions des libertés syndicales imposées par le ministère de l’Éducation nationale».

Le bras de fer entre les enseignants du secteur public et le ministère de l’Éducation nationale se poursuit. Selon L’Observateur du Maroc et d’Afrique, le Syndicat national de l’éducation (SNE), relevant de la Confédération démocratique du travail (CDT), a annoncé, par le biais d’un communiqué de presse, la tenue d’une grève nationale le 1er et 2 décembre prochain. La même source rapporte que les enseignants ont également prévu l’organisation de sit-in devant les académies régionales et devant les directions régionales, parallèlement aux réunions des conseils administratifs.

Les revendications du SNE et de la FNE

2M indique qu’à travers cette grève, la centrale syndicale cherche à défendre le droit des citoyens «à accéder à un enseignement public de qualité et dénonce par là même toutes atteintes portées à l’école publique». Le SNE déplore aussi «les restrictions des libertés syndicales des enseignants imposées par le ministère de l’Éducation nationale», qu’il considère comme des mesures «punitives». Nos confrères précisent en outre que les enseignants expliquent dans leur communiqué qu’ils protestent contre «l’attitude revancharde et les représailles inconstitutionnelles» de la tutelle vis-à-vis des grévistes. Ils font dans ce sens référence aux prélèvements sur les salaires des enseignants grévistes et le report de leurs augmentations, souligne Yabiladi. La Fédération nationale de l’enseignement (FNE), quise joindra à la grève le 2 décembre, reproche pour sa part à la tutelle d’avoir «ignoré les revendications du corps enseignant» et d’avoir mis à mal les professeurs et instituteurs concernés dans leur participation aux concours de promotion. De plus, les exigencesdu SNEimpliquent également «l’intégration des enseignants contractuels au statut de la fonction publique».

Enfin, les deux syndicats exigent en interpellant Saïd Amzazi, ministre de l’Éducation nationale, la reprisedu dialogue social, soulignantqu’une correspondance lui sera adressée dans ce sens. Ilsdisent prévoir aussi d’interroger le ministre à travers leurs représentants au sein de la Chambre des conseillers sur «la situation des enseignants, victimes des deux systèmes de 1985 et 2003, ou encore celle des enseignants dits victimes « du décret 2.18.294″». Pour rappel, le SNE a organisé plusieurs sit-in et grèves durant ce mois de novembre, à savoir le 2, 3 et le 16 du mois courant.

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