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Le Maroc se prépare pour sa campagne de vaccination contre la Covid-19. Annoncé il y a quelques semaines par le roi Mohammed VI, le lancement de cette campagne est prévu pour la mi-décembre 2020. Selon L’Opinion, c’est le ministère de l’Intérieur qui va assurer la gestion de cette opération qui concernera 24 millions de personnes. Ainsi, en prévoyance de l’arrivée du vaccin chinois, le département de Abdelouafi Laftit a mobilisé toutes ses ressources humaines et matérielles pour procéder au recensement des premiers bénéficiaires. Le quotidien fait savoir que seules les catégories jugées prioritaires profiteront de cette opération, notamment les forces de l’ordre, le personnel médical et éducatif, les personnes âgées de plus de 65 ans et celles souffrant de maladies chroniques. Par le biais des « moqqadems »et des agents d’autorité, la tutelle compte «consigner les personnes prioritaires dans le registre des bénéficiaires de la première phase du vaccin». «Les personnes âgées seront les premières à figurer dans les listes de vaccination. Suivront les personnes de plus de 45 ans qui seront visées par la deuxième phase», explique la même source.
L’identification des bénéficiaires, pas une mince affaire
En effet, à en croire l’édition de ce lundi 23 novembre deLibération, identifier et trier les personnes à risque qui doivent bénéficier en premier du vaccin de Sinopharm s’annoncetrès compliqué, d’autant que ces dernières n’adhérent pas toutes à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) ou à l’Assurance maladie obligatoire (AMO). «La faute au secteur informel, entre autres», déplore le journal. Pour faciliter le processus de recensement, les autorités ont décidé d’explorer d’autres pistes, dont celle des listes électorales. Mais là encore, un autre problème a été mis en lumière, celui de la nécessité de la réactualisation desdites listes. Cette démarche a ainsi été entamée ce lundi par les autorités compétentes. «Une fois les listes électorales actualisées, les autorités locales devraient rendre visite aux personnes concernées afin de leur remettre un document grâce auquel elles pourront être vaccinées», rapporte Libération.
La pandémie ne ralentit pas au Maroc
À noter que les doses seront réparties de façon limitée sur chaque région du Royaume, et leur distribution se fera en collaboration avec le ministère de la Santé.En attendant, la pandémie continue de faire des ravages dans le pays. Selon les dernières données du département de la Santé, les contaminations ont atteint les 324.941, tandis que les décès sont de 5.316. Docteur Othmane Baid, directeur de l’hôpital Mohammed V à Casablanca, fait partie des victimes de la Covid-19. Il est décédé ce dimanche 22 novembre à l’âge de 50 ans, après avoir été transféré à l’unité des soins intensifs au Centre hospitalier universitaire (CHU) Ibn Rochd de la métropole. Maroc Diplomatiquerappelle«qu’au 15 novembre, près de 3.315 membres du personnel de la santé auront été contaminés depuis le début de la pandémie».
Nouveau traitement aux États-Unis
Du côté des États-Unis, pays le plus touché par le nouveau coronavirus, l’Agence américaine des médicaments (FDA) a accordé en urgence ce week-end une autorisation à un traitement aux anticorps de synthèse contre le Covid-19 de la société Regeneron. France24 indique que c’est grâce à ceprotocole que le président Donald Trump a pu vaincre le virus. La FDA, rapporte la même source, a expliqué que le traitement REGEN-COV2 est «une combinaison de deux anticorps fabriqués en laboratoire», qui permet la réduction des «hospitalisations liées à la Covid-19 ou les consultations aux urgences chez les patients présentant des maladies secondaires ou des “comorbidités”». Les anticorps en question imitent ce que le système immunitaire fait après la contamination par le coronavirus, «en allant bloquer la pointe du virus qui lui permet de s’attacher aux cellules humaines et de les pénétrer». Pour rappel, cette autorisation intervient après que les États-Unis ont dépassé la barre des 255.800 décès et des 12 millions d’infections.
Durcissement des restrictions Ce week-end, il a été décidé de prolonger de quatre semaines les mesures préventives en vigueur àCasablanca, Nouaceur, Mediouna, Mohammedia, Berrechid et Benslimane, et ce à partir du dimanche 22 novembre à 21h. Face à l’exacerbation de la pandémie de la Covid-19, certaines autorités provinciales ont procédé au renforcement des restrictions dans plusieurs autres villes du Royame. Il s’agit notamment d’Agadir, de Guelmim, de Tiznit, de Taroudant et deOuezzane. Ces mesures resteront en vigueur pour une durée de 15 jours renouvelablespour une période supplémentaire de deux semaines si la situation pandémique ne s’améliore pas. Ainsi, dans les villes précitées il est impératif de disposer d’une autorisation exceptionnelle de déplacement, la diffusion des matches de football est interdite dans les cafés, les jardins, les places publiques et les espaces de jeux pour enfants sont désormais fermés et les commerces et cafés doivent baisser leurs rideaux à 20h.
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